Petites Questions à…Justine Gegu (Team Elles)

Justine Gegu

C’est au tour de Justine Gegu (Team Elles Groupama – Pays de Loire) de se prêter au jeu des Petites Questions pour Velo-Club. Après Kevin Arhie (Apogé Charente Maritime) c’est en effet le coureur français qui nous a accordé un peu de son temps pour se présenter.

Quelles sont tes qualités/défauts sur mais aussi en dehors du vélo ?

En ce qui concerne mes défauts, je dirais que je suis têtue, aussi bien sur, qu’en-dehors du vélo. Pour mes qualités, je dirais que je suis persévérante.

Une idole ou quelqu’un qui t’inspire ?

Je ne suis pas particulièrement admirative d’un ou d’une cycliste en particulier. Plutôt des coureurs quand ils gagnent d’une belle manière. Ce que je préfère, c’est voir les coureurs exploser de joie lorsqu’ils s’imposent. Je trouve que ça laisse entrevoir tout le travail qu’il y’a derrière la victoire. Tout le mental également qu’il faut pour franchir la ligne en premier. Et cela, que ça soit chez les amateurs ou chez les pros.

Quel est ton meilleur souvenir sur le vélo ? Et le pire ?

Mon meilleur souvenir sur le vélo, je dirais que c’est ma victoire sur le Tour des Charentes en Coupe de France. L’équipe a travaillé toute la course pour m’aider au maximum, je voulais vraiment gagner en coupe de France. Alors c’était un soulagement incroyable et une belle récompense pour l’équipe.

Au niveau du pire souvenir, il y a énormément de déceptions dures à vivre dans le cyclisme, mais ce sont celles-ci qui font que les victoires sont indescriptibles après. Cette saison, je suis complètement passée à côté de la coupe de France qui était à la maison pour la Team Elles, sur la route féminine de Loire Atlantique. J’étais très déçue pour moi et pour l’équipe.

Une anecdote, un moment sympa de la vie de coureuse que tu as envie de partager ?

Ce que j’aime dans la «vie de coureuse », ce sont les moments de partage avec mon équipe. On lie un lien particulier toute l’année, et même au fil des années, on vit des moments difficiles ensemble, mais aussi des moments de joie, de rire. On se soutient dans les bons et dans les mauvais moments, et je trouve qu’on ne retrouve pas trop cela dans la vie quotidienne en dehors du sport.

Le truc/la contrainte la plus « chiante » en tant que cycliste et pourquoi ?

J’adore ce que je fais. Je n’y vois aucune contrainte.

Si tu pouvais changer un truc dans le monde du vélo, ça serait quoi ?

Qu’il y ait encore plus de courses féminines et que le cyclisme féminin continue de se développer pour atteindre le même niveau que les hommes.

Quels sont tes objectifs cette année ?

Pour cette saison, l’objectif sera de faire briller le maillot sur des grandes courses. Le fil rouge de la saison sera les Coupe de France N1 et les courses UCI en France.

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