Petites Questions à…Julien Buisson (Team Corrèze – Suchet NA)

Julien Buisson

C’est au tour de Julien Buisson (Team Corrèze – Suchet NA) de se prêter au jeu des Petites Questions pour Velo-Club. Après Justine Gegu (Team Elles Groupama – Pays de Loire) c’est en effet le coureur français qui nous a accordé un peu de son temps pour se présenter.

-Quelles sont tes qualités/défauts sûr mais aussi en dehors du vélo ?

Je pense être quelqu’un de dévoué pour mon sport et pour mon équipe. J’aime essayer de mettre le maximum de choses en place pour aller chercher les meilleurs résultats possibles. Par contre je manque de patience. Parfois en course, je devrais plus prendre le temps d’analyser la situation afin de prendre les meilleures décisions possibles.

-Une idole dans le cyclisme, ou quelqu’un qui t’inspire ?

J’ai grandi dans la période Thomas Voeckler. Je me souviens très bien de son éclosion au grand public en 2004. C’est clairement lui qui m’a donné envie de faire du vélo.

-Quel est ton meilleur souvenir sur le vélo ? Et le pire ?

C’est difficile d’en sortir qu’un seul en plus de 20 ans de pratiques. Je dirais le tour de Tahiti 2017. J’ai eu la chance d’y aller avec mon frère et un de mes meilleurs amis. C’était génial de participer à la course et en même temps de pouvoir découvrir et profiter de cette magnifique ile avec eux.

Pour le pire je dirais que c’est les chutes et notamment en 2014 sur un contre la montre par équipe. Je me suis retrouvé à l’hôpital avec mon frère et un autre coéquipier. On avait rien de cassé mais on était brulé sur tout le corps, les semaines qui ont suivies n’étaient pas les plus simples.

-Une anecdote, un moment sympa de la vie de coureur que tu as envie de partager ?

Il y a quelques années sur le tour du Canton de Dun le Palestel en élite nationale, avec mon coéquipier Alexandre Caudoux nous étions dans un groupe de contre-attaque 1 minute derrière l’échappée et on a décidé de tenter de faire le jump tous les deux dans une bosse que l’on connaissait bien. Quand on a attaqué, les coureurs de notre groupe nous ont tous crié dessus car ils n’étaient pas contents qu’on fasse ça. Mais au final on a réussi à rentrer devant et à l’arrivée même si j’ai été distancé dans le final Alexandre termine dans le top 10 et surtout les gars qui nous avaient crié dessus sont venus nous féliciter.

-Le truc/la contrainte la plus « chiante » en tant que cycliste et pourquoi ?

Dans ma façon de faire du vélo je dirais le manque du temps. Toute ma vie tourne autour du vélo. Je sors du travail de dois vite rentrer pour aller rouler dehors ou faire du home trainer selon la période de l’année. Puis je mange et je vais me coucher et c’est comme ça tous les jours et les weekends faut partir souvent loin pour courir. Avec les années c’est ce qui devient le plus pesant. C’est très difficile de trouver du temps pour les proches ou pour entretenir la maison par exemple.

-Si tu pouvais changer un truc dans le monde du vélo, ça serait quoi ?

La mentalité de certains parents, notamment chez les jeunes et très jeunes. Je trouve insupportable de voir des enfants et des ados se faire pourrir par leurs parents pendant et après une course alors qu’ils sont là avant tout pour s’amuser. C’est la meilleure chose à faire pour décourager un jeune !

-Quels sont tes objectifs cette année ?

Normalement c’est ma dernière année en tant que coureur. Je veux avant tout profiter sur chaque course qu’il me reste, aider l’équipe à performer. Leur apporter mon expérience que j’ai pu acquérir au fil des années et bien sûr si je peux performer sur 2/3 courses qui me tiennent à cœur je ne vais pas me gêner.

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