Interview, champions de demain : Laurence Pithie (Conti Groupama - FDJ)

Interview, champions de demain : Laurence Pithie (Conti Groupama - FDJ)

Après Finn Fisher Black et Tobias Lund Andresen, c'est au tour de Laurence Pithie de se prêter au jeu des questions/réponses dans le cadre de notre série d'interviews dédiées aux champions de demain.

Bonjour Laurence, peux-tu tout d’abord te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Laurence Pithie. J’ai 18 ans et je vais débuter ma première saison avec l’équipe continentale Groupama – FDJ. Je suis originaire de Christchurch en Nouvelle-Zélande mais je vais vivre à Besançon cette année. Je n’ai couru qu’une fois en Europe, c’était en 2019 lors des championnats du monde sur piste, j’avais remporté deux titres mondiaux. En 2020, à cause de la pandémie je n’ai pas vraiment pu courir sur la route.

Quand as-tu débuté le vélo ?

J’ai débuté en 2014. A l’époque, je pratiquais la course de fond moyenne distance, et j’ai commencé le vélo suite à une petite blessure au niveau du genou, ceci afin de rester en forme, et parce que mon père et mon frère étaient tous les deux cyclistes. Petit à petit, ma passion pour ce sport a grandi et en décembre 2016, j’ai fait le choix d’arrêter la course pour me concentrer sur le vélo, ce qui m’a amené à où j’en suis désormais.

Y avait-il un coureur que tu admirais quand tu étais plus jeune ?

Je ne dirais pas que j’avais un coureur préféré non, même si si j’ai toujours apprécié regarder courir Tom Boonen. Il était vraiment fort et puissant et était capable de dominer les classiques, qui font partie des courses que je préfère regarder.

Malgré la pandémie, tu as pu courir quelques courses l’an passé, quel est ton meilleur souvenir ?

La Nouvelle-Zélande ne souffre plus du Covid donc en effet il a été possible de mettre en place quelques courses sans aucune restriction. J’ai notamment pris part au Tour of Southland, ma première course d’une semaine, et ça a été une très belle expérience. Par ailleurs, j’ai aussi participé à quelques courses de club dans ma ville natale, ce qui était aussi sympa.

Tu l’as dit en introduction, tu vas rejoindre cette année Groupama – FDJ via sa structure conti, peux-tu nous donner les raisons de ton choix ?

J’ai vu dans l’idée de rejoindre l’équipe une très belle opportunité et un chemin parfait pour progresser. La structuration de l’équipe fait que c’est un très bon environnement, ce qui est très réjouissant pour moi et mon futur. De plus, l’équipe a prouvé qu’elle était capable d’amener des coureurs à maturité en envoyant 3 coureurs en World-Tour, ce qui est mon objectif à terme.

As-tu déjà appris un peu le français ?

Bien entendu ! J’ai étudié le français pendant quatre ans au collège, et depuis peu, j’ai quelqu’un qui vient à la maison pour me donner des cours. J’en fais également via Zoom. Mon but est de parler couramment français à la fin de l’année 2021.

2021 débute maintenant pour toi, quels objectifs sur la New Zealand Classic (interview réalisée avant la course) ?

La New Zealand Cycle Classic sera ma première course UCI, et j’attends donc ça avec impatience. Nous avons une équipe très forte je vais jouer un rôle d’équipier dans le but de remporter la victoire finale.

Vas-tu participer à d’autres épreuves avant de rejoindre l’Europe ?

Oui, je vais participer aux championnats de Nouvelle-Zélande U23 avant de rejoindre l’Europe.

Quels seront tes objectifs justement en Europe cette année ?

Je vais chercher à engranger de l’expérience, mais j’espère également pouvoir obtenir quelques bons résultats pour ma première saison en Europe. Ca sera un challenge difficile mais je suis pressé de pouvoir y faire face. Je ne connais par ailleurs pas encore mon programme mais les classiques seront un objectif pour moi.

Pour conclure, on a l’habitude de poser la même question aux jeunes coureurs, si tu ne pouvais remporter qu’une course dans ta carrière laquelle choisirais-tu ?

Ça serait les championnats du monde, parce que c’est un titre prestigieux, et que ça a toujours été un rêve pour moi de le conquérir sur la route. Je pense aussi que ça doit être génial d’avoir les bandes arc-en-ciel sur ton maillot pendant toute ta carrière une fois que tu as été champion du monde.

Propos recueillis par Charles Marsault (photo : NZCC, Laurence Pithie au centre de l'image avec son casque Groupama-FDJ et après la victoire de son équipe lors du chrono par équipes de la New Zealand Cycle Classic)

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