Tour de France : quel bilan pour les Conti-Pro ?

Tour de France : quel bilan pour les Conti-Pro ?

Tour de France : quel bilan pour les Conti-Pro

4 formations de deuxième division étaient présentes sur cette édition 2019 du Tour de France. L’occasion pour nous de dresser un bilan des performances de ces dernières, et si la réussite n’aura pas été la même pour toutes, les résultats dégagent une tendance plutôt claire, aucune d’entre elle n’a volé sa place sur la plus grande course du monde, et parmi les équipes non retenues par ASO, il est difficile d’imaginer qui aurait pu faire mieux…

Wanty Gobert, la plus performante d’entre elles

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la formation Wanty – Gobert a plus que fermé le clapet des critiques qui soit par méconnaissance du cyclisme ou chauvinisme exacerbé (voir les deux) expliquaient avant la course que l’équipe belge n’avait pas sa place sur le Tour. Très offensive, Wanty a animé les trois semaines de la course, le tout en plaçant également deux coureurs dans les 21 premiers du classement général. Une performance de haute volée, qui n’a rien à envier à plusieurs équipes de l’élite.

Arkea – Samsic, bilan positif malgré Greipel

Souvent critiquée, et parfois à juste titre, la formation Arkea – Samsic a apporté la plus belle des réponses en se montrant performante sur le terrain. Avec un Warren Barguil 10ème du Tour de France, l’équipe dirigée par Emmanuel Hubert a en effet plus que fait honneur à son invitation. Rajoutons à cela un Elie Gesbert qui semble progresser année après année et a montré de belles choses sur cette édition 2019 de la Grande Boucle, ainsi qu'un groupe qui a bien su protéger son leader. Seul bémol, les performances d’André Greipel, qui ressemble de plus en plus à une énorme erreur de casting.

Cofidis offensive et victime de malchance

Même si les performances ne sont pas exceptionnelles, il est difficile de blâmer la Cofidis qui a rapidement perdu deux de ses meilleures cartes, à savoir Nicolas Edet et Christophe Laporte. Malgré cela, la formation nordiste a su se montrer offensive, et obtient un bon top 20 au général grâce à Jesus Herrada. Pour être complètement honnête, il faut également souligner que le choix de se priver de Bouhanni, Hofstetter et Atapuma n’était pas forcément judicieux sur le plan sportif…

Total Direct Energie, heureusement il y avait Bonifazio

Souvent décrié pour son incapacité à garder sa ligne lors des arrivées massives, Niccolo Bonifazio a néanmoins sauvé le Tour de France de Total Direct Energie, en récoltant plusieurs places d’honneur, dont un beau podium sur les Champs-Elysées. En dehors de l’italien, le bilan est plus que mitigé, et les hommes de Jean-René Bernaudeau n’ont pas particulièrement brillé pendant la course.

Par Charles Marsault

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