A quoi ressemblerait un calendrier remanié en 2026 ?

A quoi ressemblerait un calendrier remanié en 2026 ?

Toujours pour le compte de nos confrères de Direct Vélo, le président de l'UCI a évoqué la possibilité d'effectuer des changements dans l'ordonnancement du calendrier UCI. Une bonne idée à saluer, qui pourrait permettre de mieux séquencer la saison, et l'occasion pour Velo-Club de se pencher sur le sujet. Voici donc nos propositions, des propositions qui ne tiennent forcément pas compte des contraintes des différents organisateurs, que nous ne pouvons forcément pas toutes connaître.

La Vuelta en avril, le Giro en septembre

Inspirée d'une période que les plus jeunes ne connaissent logiquement pas, cette idée d'un retour de la Vuelta à la fin du mois d'avril pourrait faire sens, d'autant plus à l'heure du réchauffement climatique, où il pourrait s'avérer de plus en plus compliqué de courir dans le sud de l'Europe durant l'été.

Cela permettrait aussi de basculer le Giro fin août. Un basculement qui aurait deux avantages, celui de créer une continuité avec les classiques de fin de saison tout d'abord, mais aussi d'éviter le stress continuel d'avoir à affronter les potentielles annulations de montées en mai à cause de la météo.

Paris-Roubaix en octobre, mais pas le Tour des Flandres

Une seconde séquence de classiques pavées en automne, c'est le souhait de nombreux fans de cyclisme, surtout après l'édition 2021, qui avait du être décalée pour les raison que tout le monde connaît. Dans les faits, c'est peut-être également le changement le plus simple à opérer au sein du calendrier, car le mois d'octobre n'est pas le plus rempli, loin de là. Cela pourrait aussi permettre le déplacement de quelques épreuves françaises du printemps, dans une période de l'année où il y a une forte concurrence.

En vrac, on pourrait citer le Grand Prix de Denain, le Tro Bro Leon, et pourquoi pas les 4 Jours de Dunkerque, qui bénéficieraient toutes d'un plus gros plateau, en tant qu'épreuves de préparation pour l'Enfer du Nord. Sans oublier le fait que certaines épreuves tricolores de fin de saison pourraient elles aussi attirer plus de grands noms grâce à Roubaix. On pense à Paris-Tours notamment qui a du mal à séduire.

Par contre, on voit d'un mauvais oeil le déplacement du Tour des Flandres en fin de saison, l'idée étant d'avoir deux périodes pour les coureurs de classiques, et pourquoi pas grâce au déplacement de Paris-Roubaix, de créer un espace pour de nouvelles épreuves Europe Tour en avril.

Tirreno-Adriatico au mois d'août, Burgos en avril, et la Pologne avant le Dauphiné

Parmi les autres changements possibles, figurent un inversement logique de Tirreno-Adriatico et de la Vuelta Burgos. Celui-ci permettrait deux choses, tout d'abord, mettre fin au chevauchement de l'épreuve italienne avec Paris-Nice, mais aussi replacer Burgos au printemps pour conserver l'idée de course de préparation pour la Vuelta.

Dans le même temps Tirreno pourrait aussi arrêter de souffrir de la météo du mois de mars, et servir de dernier réglage avant le Giro, alors que le Tour de Pologne lui, viendrait combler le trou à la fin du mois de mai, ceci afin de servir de transition entre la Vuelta et le Dauphiné.

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