12 néo-pro à découvrir en 2022, Vinicius Rangel (Movistar Team)

12 néo-pro à découvrir en 2022, Vinicius Rangel (Movistar Team)

Après le Portoricain Abner González l'année dernière, Unzué est allé recruter un autre jeune, qui vous est probablement inconnu, venant d'un pays quasiment absent sur la scène internationale. Alors oui, ces dernières années sur le Vieux Continent, nous avons vu des cyclistes brésiliens comme le VTTiste Henrique Avencini, Nícolas Sessler, Rafael Andriato ou encore les membres de l’équipe Funvic. Mais seuls Luciano Pagliarini et Murilo Fischer ont évolué au plus haut niveau les précédentes décennies. Avant lui, on retrouve la trace de Mauro Ribeiro, vainqueur d’une étape du Tour en 1991. Un autre siècle. Alors l’arrivée de Vinicius Rangel chez Movistar a été un petit évènement chez les médias et suiveurs brésiliens. Mais, finalement, Rangel ne sort pas de nul part.

Excellent chez les juniors en 2018 et 2019, il a remporté le bronze sur les deux épreuves des championnats panaméricains sur route en 2019, il a rejoint l'Espagne en 2020 en signant dans la Valverde Team. Covid oblige, retour au pays et il a bien failli ne jamais revenir. Finalement, l'équipe Telco'm a réussi à débloquer sa situation et il ne lui aura fallu que quelques courses, à partir d'août 2021, pour se mettre dans la poche plusieurs équipes : Tour de Cantabrie (+ une étape), Tour de Salamanque (+ une étape) et 9e des championnats du monde. Le suivant depuis 2019, Eusebio Unzué se sera donc dépêché de le signer. Couteau suisse chez les amateurs, à la fois très bon grimpeur, bon puncheur et rouleur, il possède aussi une très belle pointe de vitesse.

Notre prédiction : Soyons honnêtes, nous n’avons pas de grandes attentes pour son premier exercice chez les professionnels. Plus jeune coureur de la formation espagnole, il devra d’abord passer par le rôle d’équipier, logiquement dédié aux néo-pro dans cette équipe. Mais à l’image de González, une surprise n’est pas à exclure et on pourrait alors le voir faire quelques résultats sur des courses dites de « seconde zone ».

Par Thomas Fiolet (crédit photo : movistar team)

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