Un jour, un ancien champion : Gustav Larsson

Discret mais redoutablement efficace, Gustav Erik Larsson aura marqué le cyclisme des années 2000 et 2010 par sa régularité et son talent dans l’exercice du contre-la-montre. Né le 20 septembre 1980 à Gemla, en Suède, il s’est hissé au rang des meilleurs spécialistes mondiaux de la discipline, inscrivant son nom aux côtés des plus grands.
Des débuts prometteurs
Larsson découvre le vélo à l’adolescence et ne tarde pas à se faire remarquer. Professionnel dès 2001, il fait ses armes dans les rangs de l’équipe Crescent avant de rejoindre, deux ans plus tard, la puissante formation italienne Fassa Bortolo. Ses qualités de rouleur sont vite repérées et lui ouvrent les portes des grandes équipes européennes, dont la Française des Jeux et Unibet.com.
La consécration internationale
C’est véritablement chez Team CSC/Saxo Bank que le Suédois prend une nouvelle dimension. Entre 2008 et 2011, il s’affirme comme l’un des meilleurs contre-la-montre du peloton mondial.
En 2008, il décroche la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Pékin, derrière l’intouchable Fabian Cancellara. L’année suivante, il confirme avec une nouvelle médaille d’argent aux Championnats du monde de Mendrisio.
Sa carrière est également jalonnée de victoires marquantes : une étape du Giro d’Italia en 2010, le Paris-Nice 2012 où il surprend les favoris, ainsi qu’un titre au Tour du Poitou-Charentes 2009. En parallèle, il règne sans partage sur le cyclisme suédois, remportant à sept reprises le titre national du contre-la-montre entre 2006 et 2015.
Un homme d’objectifs
Toujours attiré par les défis chronométrés, Gustav Larsson tente en 2015 de battre le record de l’heure au vélodrome de Manchester. S’il échoue à s’emparer de la marque mondiale, il établit tout de même un nouveau record suédois avec 50,016 km parcourus en soixante minutes. Une performance qui illustre sa persévérance et son goût pour l’effort solitaire.
La fin du voyage
Après avoir porté les couleurs de Vacansoleil-DCM, IAM Cycling, Cult Energy et enfin ColoQuick, Larsson met fin à sa carrière en 2016. Fidèle à son tempérament discret, il choisit de se retirer sans éclats, laissant derrière lui l’image d’un coureur rigoureux, respecté et fidèle à son style.
Une vie après le vélo
Depuis sa retraite sportive, Gustav Larsson mène une existence plus tranquille, loin du tumulte du peloton. Peu enclin à s’exposer médiatiquement, il semble avoir trouvé un équilibre dans une vie centrée sur ses proches, après des années passées à enchaîner les kilomètres et les podiums.