Faut-il s’inquiéter pour l’avenir de Jayco-AlUla ?
L’équipe Jayco-AlUla est la seule formation du World-Tour à ne pas faire partie de la liste des équipes publiée par l’UCI le 15 octobre dernier. Et si cette absence pouvait apparaître dans un premier temps comme anecdotique, elle n’est pas désormais sans inquiéter. D’autant plus qu’aucune communication publique n’a été effectuée par la structure australienne.
Un Mercato très décevant
Malgré des départs majeurs, Jayco-AlUla n’a signé recruté aucun leader, bien au contraire, se contentant de remplacer numériquement ses coureurs. Résultat des courses, Groenewegen, Dunbar, Zana ou encore Harper quittent la structure. Un premier signe d’inquiétude ?
L’incertitude de la garantie bancaire
C’est l’épine dans le pied de la Jayco-AlUla, cette incertitude qui réside autour de la garantie bancaire. Dans un entretien accordé à Cyclingnews en juin, Gerry Ryan indiquait la chose suivante « Nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller ». Des propos confirmés par Brent Copeland auprès de Bici.pro récemment.
Des coureurs libres de quitter l’équipe sans compensation ?

Cet élément n’est pas à négliger pour Jayco-AlUla, surtout dans un marché de plus en plus compétitif. Certains coureurs pourraient donc être convoités par d’autres équipes, et mettre encore plus en difficulté la formation australienne. Attention toutefois à l’application du droit, car les règles UCI ne priment pas sur le droit local.
Quid de la suite ?
La prochaine étape se situe le 1er novembre. En effet, le règlement UCI stipule la chose suivante : « Les UCI WorldTeams ou demandeurs de licence qui n’auront pas déposé la totalité
quater des documents essentiels visés à l’art. 2.15.069 bis au 1 novembre ne pourront être
enregistrés et seront exclus de la procédure d’enregistrement ou d’attribution de licence
UCI WorldTour. » Il reste donc techniquement moins d’une semaine à Jayco-AlUla pour fournir les documents requis.
