Les équipes exclues du Tour de Romandie répondent à l’UCI

Les équipes exclues du Tour de Romandie répondent à l'UCI

Suite au communiqué publié par l’UCI signifiant l’exclusion de 5 équipes du Tour de Romandie, plusieurs d’entre elles ont déjà apporté une réponse. Il s’agit de Lidl-Trek et de la Team PicNic.

Le communiqué de Lidl – Trek et Team PicNic

Les équipes sont choquées et déçues par la décision de l’UCI de disqualifier plusieurs équipes, dont la nôtre, du Tour de Romandie Féminin. Plus tôt cette semaine, toutes les équipes concernées ont envoyé des lettres officielles à l’UCI exprimant leur soutien à la sécurité des coureurs, mais soulevant de sérieuses inquiétudes quant à l’imposition unilatérale d’un dispositif de suivi GPS à un seul coureur par équipe.

Les équipes ont clairement indiqué que :

•Nous ne sélectionnerons pas nous-mêmes un pilote, ni n’installerons, ne retirerons ni n’entretiendrons l’appareil.

• L’UCI ou son partenaire était libre de sélectionner un coureur et d’installer le dispositif sous sa propre responsabilité s’il estimait être en droit de le faire.

Malgré notre coopération et l’existence d’un système de suivi de sécurité collaboratif et éprouvé, déjà testé avec succès sur d’autres courses majeures (pleinement opérationnel pour l’ensemble du peloton et proposé à l’UCI), l’UCI a choisi d’imposer cette mesure sans consentement explicite, de menacer de disqualification et de nous exclure de la course pour ne pas avoir sélectionné nous-mêmes un coureur.

La raison pour laquelle elle refuse de désigner elle-même un coureur reste inconnue et sans réponse. Malgré les multiples demandes des équipes au cours des deux derniers jours, les commissaires de l’UCI n’ont pas pu démontrer sur la base de quel règlement précis de l’UCI les équipes sont obligées de discriminer un coureur par rapport à d’autres coureurs en termes d’obligations (sauf en se référant officiellement à un email du syndicat des équipes) mais ont néanmoins décidé de poursuivre et de disqualifier les équipes avec leurs coureurs.

Cette action ne tient pas compte des droits des équipes et des coureurs, applique la mesure de manière discriminatoire et contredit l’engagement déclaré de l’UCI de dialoguer avec les parties prenantes. Nous sommes toujours à l’avant-garde pour faire du cyclisme un sport plus sûr, mais cela doit être réalisé par la collaboration et non par la coercition.

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