Un jour, un ancien champion : André Dierickx
Né le 29 octobre 1947 à Audenarde, en Flandre-Orientale, André Dierickx fait partie de ces coureurs belges qui ont marqué les années 1970 par leur régularité et leur endurance sur les grandes classiques. Passé professionnel en 1969 après avoir représenté la Belgique aux Jeux olympiques de Mexico 1968, il s’est rapidement imposé comme un spécialiste des courses d’un jour.
Son nom reste associé à La Flèche Wallonne, dont il remporta deux éditions — en 1973 et 1975 —, rejoignant ainsi un cercle restreint de coureurs capables de s’imposer à plusieurs reprises sur l’épreuve ardennaise. La même année 1973, il signa également une victoire de prestige sur la Züri-Metzgete, alors l’une des classiques les plus réputées du calendrier international.

Polyvalent et solide sur les terrains vallonnés, Dierickx a aussi brillé sur les courses par étapes, remportant notamment le Tour de Luxembourg 1971 et le Tour de Belgique 1978. Régulier sur les pavés, il s’est illustré à plusieurs reprises sur les monuments du nord : 2e du Tour des Flandres et de Paris–Roubaix en 1972, puis 3e à Roubaix en 1975.
Au total, il a inscrit son nom au palmarès de nombreuses épreuves belges et françaises comme le GP de Denain (1971), Le Samyn (1974) ou encore l’Omloop van het Houtland (1971), tout en décrochant plusieurs victoires d’étape sur Paris–Nice, le Dauphiné et le Tour de Suisse.
Professionnel jusqu’en 1981, André Dierickx s’est forgé la réputation d’un coureur complet et fiable, capable de rivaliser avec les plus grands de son époque sur tous les terrains. Sa carrière, marquée par la constance et la combativité, illustre la richesse de l’école belge des classiques dans les années 1970.
