Cartons jaunes, les coureurs et équipes les plus sanctionnés
Après une phase de test lancée à l’été 2024, le système des cartons jaunes UCI a été officiellement introduit le 1er janvier 2025. Ce dispositif disciplinaire, mis en place par l’Union Cycliste Internationale, vise à sanctionner plus clairement les comportements jugés dangereux ou antisportifs dans le peloton professionnel.
Cette première saison complète permet déjà de tirer un premier bilan. Danny van Poppel apparaît comme le coureur le plus sanctionné de l’année, avec quatre avertissements. Derrière lui, plusieurs coureurs comptent deux cartons jaunes, dont Bryan Coquard, Alexys Brunel, Axel Zingle, Kaden Groves et Oscar Riesebeek.
Les profils concernés sont majoritairement des sprinteurs et des coureurs de classiques, souvent impliqués dans des phases de course nerveuses où le placement et les contacts sont déterminants. Reste à savoir si ces mesures ont réellement contribué à réduire les comportements dangereux ou si elles ont simplement redéfini la limite entre tolérance et sanction.
Les coureurs les plus sanctionnés
| Coureur | Nombre de cartons jaunes | Nationalité |
|---|---|---|
| Danny van Poppel | 4 | Pays-Bas |
| Bryan Coquard | 2 | France |
| Alexys Brunel | 2 | France |
| Axel Zingle | 2 | France |
| Kaden Groves | 2 | Australie |
| Oscar Riesebeek | 2 | Pays-Bas |
| Sandy Dujardin | 2 | France |
Un premier bilan ouvert
Pour sa première année d’application, le dispositif semble avoir trouvé sa place, même si son efficacité réelle reste à évaluer.
L’échelle des sanctions pourrait par ailleurs être reconsidérée, notamment dans le cas de Danny van Poppel : sanctionné à quatre reprises, le Néerlandais n’a jamais été suspendu, contrairement à Oscar Riesebeek, qui en a pourtant récolté deux de moins.
Enfin, un besoin d’uniformité dans la distribution des cartons se fait sentir. Certaines décisions paraissent encore variables d’une course à l’autre — un constat logique pour une première année de mise en œuvre.
Cette période de rodage pourrait néanmoins offrir à l’UCI l’occasion de centraliser sur son site officiel les communiqués de sanction publiés par les épreuves, afin de garantir une transparence accrue et une meilleure compréhension des motifs de chaque avertissement.
