Geoffrey Bouchard annonce la fin de sa carrière professionnelle
Après sept saisons dans les rangs professionnels, Geoffrey Bouchard a officialisé ce lundi la fin de sa carrière. À 32 ans, le coureur français met un terme à un parcours marqué par la persévérance et la passion, débuté sur le tard mais riche en moments forts.
« C’est la fin d’un chapitre incroyable pour moi. Après 7 années intenses et mémorables, il est temps de raccrocher le vélo », a déclaré le coureur originaire de Voiron dans un message empreint d’émotion.
Un parcours atypique et exemplaire
Passé professionnel à 26 ans, Bouchard s’était distingué dès ses débuts par sa ténacité. Formé au CR4C Roanne, après être passé par l’UC Voiron et le Team Vulco, il avait ensuite intégré la structure de Vincent Lavenu chez AG2R La Mondiale, devenue aujourd’hui Decathlon AG2R La Mondiale Team.
Grimpeur régulier et travailleur acharné, il s’était notamment illustré par ses performances sur les grands tours, décrochant le maillot de meilleur grimpeur de la Vuelta 2019, avant de récidiver sur le Giro 2021. Ces succès avaient fait de lui l’un des symboles de la réussite tardive dans le cyclisme moderne.
De la reconnaissance et des adieux sincères
Dans son message, Geoffrey Bouchard a tenu à remercier ceux qui l’ont accompagné tout au long de sa carrière :
« Je n’étais peut-être pas le meilleur talent du peloton, mais grâce au travail, à la détermination et au courage, j’ai su exploiter mon potentiel et réaliser des rêves que je n’aurais jamais pu imaginer. »
Le coureur a également adressé des mots chaleureux à son équipe, à ses anciens clubs, ainsi qu’à sa famille et à ses proches :
« Un grand merci au staff, au personnel de l’équipe, aux coureurs que j’ai côtoyés, et à ma famille pour leur soutien indéfectible. »
Malgré des blessures récurrentes au cours des dernières saisons, Bouchard quitte le peloton avec le sentiment du devoir accompli et une reconnaissance unanime au sein du cyclisme français.
« C’est la fin d’une aventure, mais le début d’un nouveau chapitre », conclut-il.
