En immersion lors du Challenge Raymond Poulidor : les signaleurs

En immersion lors du Challenge Raymond Poulidor : les signaleurs

Après la 1ère partie dédiée à l’avant course et aux coulisses concernant la préparation d’un événement, j’ai décidé de me focaliser sur autre chose. Et cette autre chose, c’est le rôle vital des signaleurs.

Omniprésents tout au long du week-end, ces derniers ont joué un rôle majeur dans le bon déroulé des épreuves. Et au total, ce sont pas moins de 1 100 personnes qui se sont mobilisées lors de l’événement. Un chiffre impressionnant et visible sur le terrain à chaque intersection.

Au moment d’interroger Denis Clément sur le sujet, ce dernier m’indique fièrement qu’il y a non seulement un signaleur à chaque carrefour, mais aussi à chaque chemin agricole tout au long de la route. Un choix assumé par l’organisateur du Challenge Raymond Poulidor, qui fait de la sécurité sa priorité.

Un choix rendu aussi possible par le réseau tissé par Denis Clément et Lilian Suire, qui il faut le dire, chouchoutent leurs bénévoles. Ces derniers reçoivent en effet le café le matin, et sont également invités à partager un repas au soir de chaque course.

De vrais moments conviviaux, où l’on peut échanger sans langue de bois avec toutes les personnes présentes. L’opportunité de se rendre compte également à quel point certains regrettent l’absence sur le terrain des responsables de la « Fédé », mais aussi de ceux du comité régional, que je n’ai pas vu durant le week-end (peut-être de ma faute, je n’avais pas mes lunettes…).

L’occasion aussi de se rendre compte de l’attachement au Bol d’Or et au Trophée des Champions pour les locaux. La preuve par exemple, avec un signaleur, qui inquiet, m’a demandé à plusieurs reprises si Denis Clément allait bien continuer l’an prochain.

Bref, comme je le disais, rendons hommage aux signaleurs, tous bénévoles, qui se sont fait trempés samedi matin dans un pur élan d’altruisme. Un altruisme de plus en plus rare malheureusement. Bien loin des caméras, et complètement désintéressé, puisque personne ne saura jamais grâce à qui exactement X ou Y point chaud a été passé sans encombres. On sait juste que c’est grâce au boulot d’un « signaleur », qu’il faut saluer et remercier pour son dévouement.

Par Charles Marsault

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