En Immersion chez les Amateurs au Cœur du Challenge Poulidor

En Immersion chez les Amateurs au Cœur du Challenge Poulidor

Si j’ai pris la liberté d’écrire ces lignes, c’est pour essayer de retranscrire au mieux ce que représente l’organisation d’une course Amateurs comme le Bol d’Or. Tenter d’aider à se rendre compte de ce qu’est une journée type lors d’une course de vélo. Tenter également de faire de la pédagogie sur le sujet. Ceci en mettant l’accent sur l’ampleur de la tâche d’un organisateur.

La journée débute pour nous dès 6h30. un horaire où les invités et les chauffeurs sont amenés à se rendre à Le Blanc avant de rejoindre le départ de la course. C’est en effet dans cette ville de l’Indre que se trouvent tous les véhicules censés suivre la course durant le week-end.

Ce premier point de rendez-vous permet par ailleurs de pointer une première difficulté pour un organisateur. Le fait de se trouver dans une zone très rurale oblige à ne pas loger tout le monde au même endroit. Mais aussi à trouver un lieu assez grand pour stationner tous les véhicules nécessaires au bon déroulement des courses.

Après ce rendez-vous, direction Thollet à quelques kilomètres et où se trouve le lieu de départ du Bol d’Or. L’opportunité de croiser tous les bénévoles qui sont déjà au travail et sont accueillis par Denis Clément et ses équipes avec un café et le petit déjeuner.

Ensuite, une réunion nous attend. Elle concerne les chauffeurs et les pilotes qui se trouveront toute la journée à l’échelon course. Une réunion qui peut paraître anecdotique mais qui s’avère en réalité très importante. Animée par Denis Clément et Daniel Soubise, elle permet effectivement de faire de la pédagogie. De rappeler à quel point il faut être vigilant et ne prendre aucun risque par rapport aux coureurs. L’occasion aussi d’évoquer une nouvelle fois les points chauds du parcours, et les pièges à éviter. De donner les consignes également pour que les invités puissent suivre au mieux la course sans la gêner.

Pour sortir désormais de l’aspect purement factuel, j’ai trouvé cette réunion très instructive. Il m’est donc apparu important de relater une partie de son contenu. D’une part, parce qu’elle fait partie de l’envers du décor. De cette partie que l’on ne voit pas lorsque l’on se rend sur une course de vélo en tant que spectateur. Et de l’autre, parce qu’elle met en lumière le travail de l’ombre et l’ampleur de la tâche à accomplir avant le lancement d’une épreuve. Chaque élément est essentiel dans le dispositif d’une course, et le moindre bug peut compromettre la sécurité de celle-ci dans son ensemble.

Enfin, cette partie d’avant course me donne l’opportunité de saluer une première fois le travail des bénévoles et des signaleurs. Sans bénévoles, pas de course, et l’orchestration de l’événement oblige à avoir une mécanique bien huilée. Et si la mise en place des véhicules peut sembler être « un joyeux bordel », elle est en fait très codifiée. Chaque véhicule suiveur est en effet classé suivant sa position future à l’échelon course. Un élément qui peut là aussi paraître relever de l’anecdote. Néanmoins, ce facteur permet ensuite une bonne gestion du flux de voitures et de motos. Et donc que tout se passe bien au moment de donner le feu vert pour le départ de l’épreuve. L’occasion donc d’un peu de pédagogie encore une fois. Dans 99% des cas, les bénévoles suivent juste les consignes. Ils râlent par conséquent dans l’unique but que tout se passe bien ensuite.

Par Charles Marsault

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