Le vélo en période estivale

L’été est bien entendu la meilleure période pour se mettre au vélo ou pour reprendre le vélo. La météo est évidemment propice, avec un temps sec, chaud, et souvent moins venteux.

Si vous vous entraîniez régulièrement par le passé et que vous avez quelque peu « perdu le fil » c’est le meilleur moment de remettre le pied à l’étrier, sans pour autant parler de préparer dès maintenant la saison 2026 qui est encore trop loin.

Le principe est assez simple : si vous instaurez une bonne régularité dans les sorties pendant qu’il fait encore beau ce sera ensuite plus facile de vous y tenir à l’automne quand la météo va se dégrader et quand les jours vont significativement raccourcir car le cercle vertueux sera déjà en marche. Et bien souvent plus on roule plus on a envie de rouler car les endorphines font leur effet et l’amélioration des sensations fait que la motivation augmente de manière exponentielle.

Quelques conseils de prudence (et de bon sens) sont toutefois à souligner en période estivale quand les températures grimpent significativement.

En premier lieu il est bon de rappeler qu’en cas de chaleur vos besoins hydriques sont démultipliés : si le rythme de 0,5 à 0,6 litre par heure prévaut dans le cadre d’une température modérée d’une quinzaine de degrés il en est tout autre quand le thermomètre grimpe ! Vos besoins peuvent monter jusqu’à 1 litre par heure s’il fait 30°, voire 1,2 à 1,5 litre si vous pesez plus de 70 kilos.

Il est également bon de garder à l’esprit que vous courez deux risques majeurs qu’il faut bien différencier : d’un côté la déshydratation et de l’autre l’hyperthermie (communément appelée « coup de chaud » ou « insolation »). On peut souffrir de l’un indépendamment de l’autre, tout comme on peut cumuler les deux.

La déshydratation est un phénomène progressif, induit par une réhydratation insuffisante pendant l’effort et en dehors de l’effort. L’hyperthermie est beaucoup plus brutale, et peut intervenir en dehors de l’effort (par exemple l’insolation du jardinier, qui intervient en cas d’exposition prolongée au soleil dans une position immobile ou presque, sans toutefois souffrir de déshydratation). Celle-ci se traduit par un malaise assez soudain, avec des troubles de la vision, des céphalées, ou encore des nausées.

Lorsque le thermomètre grimpe il est communément reconnu qu’il faut réduire l’intensité, mais pas forcément le volume si toutefois vous êtes adapté à la chaleur. L’excès d’intensité va favoriser la surchauffe, avec les possibles malaises qui y sont associés. En tout état de cause si vous constatez que votre fréquence cardiaque est anormalement haute par rapport à l’effort que vous produisez sachez que votre organisme souffre de la chaleur, et ceci même si vous vous hydratez abondamment.

A propos d’hydratation d’ailleurs et puisque vous ne pouvez guère emmener plus de 1,5 litre sur votre vélo gardez à l’esprit que vous pouvez faire le plein d’eau (fraîche qui plus est) dans les fontaines et/ou les cimetières : l’eau y est potable puisque la législation oblige à mentionner quand ce n’est pas le cas.

Enfin, terminons sur un conseil de bon sens : évitez le home trainer dans une pièce ou la température est supérieure à 25° : au-delà du fait que votre séance sera de toute façon de mauvaise qualité, vous mettez votre santé en danger : la sudation est trop importante, les risques de déshydratation sont accrus, et vous entravez votre récupération post effort en raison d’une perte de minéraux trop importante. Faire du home trainer en indoor lorsqu’il fait 30°, c’est comme rouler sur route par 40°. Pour les inconditionnels du home trainer il est toutefois possible d’investir avec un ventilateur haut de gamme, connecté à votre cardiofrequencemètre, une technologie naissante déjà en vogue chez les professionnels.

Benoit VALQUE

www.velotraining.net

www.rotorfrance.com

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