Tour de France 2025 : un parcours construit pour défier Pogacar et mettre en valeur Van der Poel et Van Aert

Le Tour de France 2025 s’annonce comme l’une des éditions les plus exigeantes tactiquement depuis des années. Démarrant le 5 juillet à Lille et se terminant à Paris le 27 juillet, le parcours de cette année ne met pas pleinement en valeur les atouts de Tadej Pogačar. Il offre plutôt des opportunités idéales à des coureurs comme Wout van Aert et Mathieu van der Poel de briller dès les premières étapes, avec un terrain varié qui pourrait bouleverser le classement général avant même le début des hautes montagnes.

La première semaine est un mélange dynamique d’étapes de style classique, d’arrivées au sprint et de contre-la-montre précoces. La première étape, qui fait un aller-retour entre Lille et le sud de la France, offre aux purs sprinteurs la possibilité de décrocher le premier maillot jaune. La deuxième journée propose des montées courtes et raides, idéales pour les coureurs agressifs comme Van der Poel et Van Aert. Cependant, parmi les favoris du classement général, Tadej Pogačar domine les paris avec une cote de 4/9, suivi de Jonas Vingegaard à 9/4 et de Remco Evenepoel à 11/2. Les amateurs de paris suivront ces cotes de près, car beaucoup miseront probablement sur un maximum site de paris qui offrent moins de restrictions de paris, des cotes plus compétitives sur le cyclisme, des paiements plus rapides grâce à des méthodes de transaction flexibles et des bonus alléchants tels que des récompenses de bienvenue, des offres de cashback et des paris gratuits, ce qui en fait les plateformes idéales pour ajouter une couche supplémentaire d’excitation au Tour de France cette année.

L’étape 3 apporte la possibilité de bordures et de vents latéraux près de Dunkerque, une étape tactique où le positionnement sera primordial. Une autre étape roulante suivra à Rouen, privilégiant les efforts explosifs dans les courtes ascensions. Dès la cinquième étape, les coureurs affronteront déjà un contre-la-montre de 33 km à Caen, un véritable test de puissance qui mettra la pression dès le départ sur les prétendants au classement général.

Les étapes 6 à 8 continuent d’être exigeantes avec un terrain vallonné à travers la Normandie et des arrivées combinant montées raides et ascensions de longue distance. Van der Poel, Van Aert et même Thibau Nys devraient être au rendez-vous ces jours-là. Le deuxième week-end comprend des étapes plus plates qui se termineront probablement au sprint, avec notamment une arrivée sur l’avenue Cavendish de Châteauroux, même si le sprinteur britannique ne participera pas à la course cette année.

Étape 10 le 14 juillet, la première étape en haute montagne se conclut par une longue montée après une série de côtes. La 11e étape, d’une difficulté trompeuse, fait le tour de Toulouse avant que la course ne prenne véritablement de l’ampleur. La douzième étape marque le retour à Hautacam, une ascension associée aux difficultés passées de Pogačar. C’est une occasion clé pour lui de riposter. Le lendemain, un contre-la-montre court mais raide mène à Peyragudes, où le rapport puissance/poids déterminera les vainqueurs.

La 14e étape accentue la pression avec quatre ascensions majeures, dont le Tourmalet, avant de se terminer au sommet de Luchon-Superbagnères. La 15e étape offre une pause potentielle avec un profil plus plat vers Carcassonne, favorisant potentiellement une échappée. Mais le lendemain, le Mont Ventoux, une autre montagne que Pogačar a rencontrée en difficulté, offre à Vingegaard et Roglič une opportunité stratégique.

Lors de la dernière semaine, la 17e étape peut paraître plate, mais pourrait être façonnée par le vent. La 18e étape, l’étape reine, présente plus de 5 500 mètres de dénivelé et l’impressionnant Col de la Loze. Cette ascension, où Pogačar a craqué en 2024, s’avérera probablement décisive. Le lendemain, direction La Plagne, la fatigue s’accentue avec 4 500 mètres supplémentaires de dénivelé positif sur cinq cols en moins de 130 km.

La 20e étape change la donne avec un profil de moyenne montagne délicat qui pourrait surprendre les concurrents fatigués avant la finale protocolaire à Paris. Cette année, la finale comprend trois circuits sur Montmartre, rompant avec la tradition et offrant une fin de course atypique mais palpitante.

Globalement, le parcours 2025 constitue un véritable test de polyvalence. Si Pogačar reste favori, le terrain initial et les retours répétés dans des ascensions qui ont déjà révélé ses faiblesses offrent de réelles opportunités à Van Aert, Van der Poel et Vingegaard de prendre le dessus. Le parcours récompensera ceux qui sauront s’adapter rapidement et souffrir régulièrement, des qualités qui caractérisent les champions du Tour.

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