Transferts 2016-2017 : les flops de la saison

Transferts 2016-2017 : les flops de la saison

Tous les ans, les équipes tentent de nombreux paris en bouleversant leurs effectifs pendant la période des transferts. Et si la plupart du temps la réussite est au rendez-vous, certains d'entre eux s'avèrent être de véritables flops. La rédaction de Velo-Club.net fait le point sur quelques uns de ces ratés du dernier mercato.

 

Sondre Holst Enger : recruté par la formation Ag2r-La Mondiale après une très belle année 2016, le jeune norvégien n’a pas su confirmer cette saison, tout le talent entrevu au sein de l’équipe IAM Cycling. Et au moment de dresser le bilan de 2017, on s’aperçoit que sa meilleure performance consiste en une 5ème place lors de la 1ère étape des Boucles de la Mayenne. Pire encore, sur les 19 courses auxquelles il a pris part, il n’en a terminé que 6. Une statistique bien pâle qui a conduit ag2r-la mondiale à ne pas prolonger son bail. Une séparation à l'amiable, qui permettra au norvégien de tenter de se relancer en 2018 au sein de l’équipe Israel Cycling Academy.

Sep Vanmarcke : pas épargné par la malchance, Sep Vanmarcke a néanmoins vécu une première année compliquée et décevante au sein de la formation Cannondale, puisqu’il termine la saison sans le moindre succès, et avec pour meilleure performance une 3ème place obtenue lors du Het Nieuwsblad. Un peu mieux en seconde partie d’année, le belge devra s’appuyer sur cette période pour construire en vue de 2018, où il sera forcément très scruté et attendu.

Tony Martin : transféré en provenance de la Quick-Step avec le maillot de champion du monde du chrono sur les épaules, Tony Martin était censé avoir plus de libertés au sein d'une équipe Katusha-Alpecin où la concurrence s'annonçait moins dense. Malgré cela, le coureur allemand n'a jamais été dans le coup cette année lors des échéances importantes, que ce soit lors des classiques ou des chronos. Seulement 4ème à Dusseldorf lors du Tour de France, puis 9ème des mondiaux, il a en effet sans être invisible toujours semblé un ton en-dessous de ses concurrents. Alors simple année de transition ou poids des années qui commence à se faire ressentir ? Réponse l'an prochain...

Diego Rosa : après une grosse année 2016 au sein de la formation Astana, on attendait de voir Diego Rosa rayonner dans un rôle d'équipier de luxe au sein du Team Sky. Malheureusement, cela a loin d'être été le cas, malgré de très bons débuts lors de la Ruta del Sol. Trop inconstant pour être véritablement utile à ses leaders, l'italien devra faire mieux si il veut conserver sa place au sein d'un Team Sky, ou la concurrence va s'annoncer féroce avec les arrivées de Bernal et de Sivakov.

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