Entrainement : pourquoi février doit être votre plus gros mois

Pourquoi février doit être votre plus gros mois

 

Cet article s’adresse aux coureurs de fédération et non aux cyclosportifs. En effet les logiques diffèrent compte tenu des différences dans les calendriers.

En règle générale le coureur de fédération fait évoluer son volume d’entraînement au fil des mois : journées de plus en plus longues, météo de plus en plus agréable. Ce serait oublier que plus la saison avance, plus les courses s’enchainent … et plus la fatigue se creuse. Le cyclosportif peut, de son côté, se permettre d’augmenter sa charge d’entraînement à partir de mars s’il ne vise que les épreuves de haute montagne estivales.

En outre vous avez parfois tendance à penser que l’on peut se servir des premières courses comme de séances d’entraînement améliorées, tout en continuant de multiplier les séances d’intensité en semaine. Cette méthode mène à une fatigue précoce.

Si vous enchaînez les courses à raison de 20, 25, 30 voire plus par saison et si vous êtes sur le pont dès début mars le mois de février doit constituer votre plus gros mois. Pas nécessairement en terme de volume (c’est quasiment impossible compte tenu des conditions), mais en terme d’intensité. En effet :

  • c’est la dernière ligne droite de la préparation. Une fois la saison lancée c’est le principe « gros calendrier = petit entraînement » qui s’appliquera

  • vous disposez logiquement d’une grosse base de travail, construite entre octobre et janvier. Votre organisme est donc capable d’encaisser une charge d’entraînement importante. En terme d’intensité vous devez donc être à l’apogée de votre préparation.

  • la météo est très complexe en ce mois de février, entre obscurité encore précoce et températures hivernales. Néanmoins vous pouvez multiplier les séances de qualité sur home trainer

  • le mois de février marque la fin de la phase de préparation. Mars coïncidera avec le début de la phase de compétition. L’intensité devra donc diminuer entre les courses pour laisser place à la recherche de fraîcheur. Ce qui n’est pas fait maintenant ne pourra raisonnablement plus être fait dans quelques semaines

  • Augmenter la charge d’entraînement maintenant c’est se donner les moyens de favoriser une surcompensation qui payera dans quelques semaines. C’est donc le moment de se « lâcher ». C’est ainsi, par exemple, le moment idéal pour placer un stage

Gardez à l’esprit néanmoins que si vous débutez votre saison en avril ou mai la logique exposée ci-dessus peut très bien être décalée d’un mois ou deux ! L’important ce n’est pas la date c’est la logique de construction de cette période dite de pré-compétition.

Benoit VALQUE

www.velotraining.net

www.rotorfrance.com

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