Lettre ouverte : mais pourquoi partent-ils d’Israel ?

Lettre ouverte : mais pourquoi partent-ils d’Israel ?

Chers lecteurs,

 

Je viens vers vous car j'ai besoin de votre aide.

Il y a environ 10 jours, j’ai reçu une invitation pour me rendre à Jérusalem, afin d’assister à la cérémonie de présentation du Grand Départ du Giro 2018, qui devait se dérouler ce lundi 18 septembre. Pensant tout d’abord à une farce et concentré sur l’actu dense du moment, j’avais plus ou moins laissé de côté cette info, jusqu’à ce midi, où à la vue d’un mail de RCS Sport dans ma messagerie, je me suis dit : « Tiens, ils partent vraiment d’Israël, mais pourquoi ? ».

Un peu naïf sur les bords, laissant de côté toute considération politique, et réfutant bien évidemment tout choix purement économique (l’aspect sportif est roi, c’est bien connu, et je ne vais pas commencer à inventer des choses qui n’existent pas en doutant de ce brave Monsieur Vegni), j’ai donc concentré mes recherches sur le plan sportif.

Légèrement fainéant, j’ai commencé par le plus facile, c’est à dire observer les profils, et comme on est pas sur le Tour de France (faut pas déconner), j’avais un peu l’eau à la bouche, en imaginant déjà les petites bosses, ou nouveautés qu’avait trouvé RCS. Après tout, c’était forcément pour ça qu’on venait en Israël, il devait y avoir quelque part une montée de 500m à 23 %, des chemins de terre, des pavés, ou que sais-je encore. Super excité, je lis donc les explications fournies par l'organisation, et prête attention au parcours, et là surprise, non seulement c’est toujours tout droit, mais en plus c’est tout plat.

Tant pis, pas de quoi se lamenter, et connaissant très mal l’histoire du vélo, je refuse de me heurter de suite à un mur, et poursuis donc en repensant à ce départ de 2014 en Irlande, qui pouvait prendre tout son sens au vu des champions que l’île avait fournis, mais également de la ferveur populaire qui avait accompagné l’événement. 

Je me lance donc sur Google, à la recherche de ces gloires d’antan, que l’on retrouvera certainement au départ de la course le 4 mai prochain. Grâce à Wikipedia, je trouve facilement une liste de coureurs, 14 au total, qui semblent avoir écrit les plus belles pages du cyclisme israélien. Un rapide clic sur chacun des profils m’amène cependant à vite déchanter, car il ne semble pas qu’il y ait eu de très grands coureurs dans le pays. Mais pourquoi diable partent-ils donc d’Israël ?

Y aurait-il un vrai engouement populaire, sous-médiatisé en Europe Occidentale ? Un rapide coup d’œil sur le site de l’UCI m’indique qu’il n’y a aucune course dans le pays en 2017 mis à part le championnat national, et en regardant quelques photos de courses, je me rends compte que le public est aux abonnés absents. Mais pourquoi diable partent-ils donc d’Israël ?

Cette question revient encore et toujours comme une vieille rengaine, et si vous avez la réponse, n’hésitez pas à me contacter à l’adresse redaction@velo-club.net

 

D’avance, merci
Charles Marsault
simple fan de vélo en recherche de réponses.

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