Cinq bonnes raisons de continuer à rouler en septembre et octobre

Cinq bonnes raisons de continuer à rouler en septembre et octobre

 

Que la période est difficile ! Les congés d’été sont désormais derrière vous, la météo se dégrade peu à peu, les jours raccourcissent. L’été n’est pas encore bouclé mais déjà les envies d’hibernation guettent certains d’entre vous.

Pire la saison touche déjà à sa fin : les dernières cyclosportives se disputent début et mi-septembre et il ne reste que quelques courses de fédération à se mettre sous la dent.

Pour autant, il faut impérativement éviter de couper maintenant. Voici les cinq raisons qui doivent vous inciter à continuer à rouler en septembre et en octobre

  1. La météo est encore propice

Même si vous n’avez plus d’objectifs à court terme il est beaucoup plus facile de continuer sur votre lancée et de profiter de l’arrière saison. En effet, la météo se dégradera nécessairement à compter de novembre et la motivation sera plus difficile à trouver dans le vent et la pluie. Tout ce qui est pris maintenant n’est plus à prendre.

  1. C’est le moment de travailler vos points faibles

L’automne ne constitue nullement une saison inutile, contrairement à la pensée populaire. En effet, alors que vos prochains objectifs sont encore très lointains c’est le moment idéal pour travailler vos points faibles. On pense notamment au travail de force, bien souvent sous-exploité. Ou encore au travail d’explosivité, ou de changements de rythme. Roulotter durant trois mois ne vous fera aucunement progresser …

  1. Ne prenez pas le risque de vous trouver dos au mur

Si vous relâchez trop en septembre et en octobre vous allez vous retrouver « dos au mur » début novembre, au moment même où la saison difficile va débuter. Or un manque de disponibilités pour des raisons diverses et variées, un hiver difficile ou encore une grippe auraient alors des conséquences beaucoup plus importantes : la coupure succéderait à la coupure et vous auriez alors accumulé un retard que vous ne pourrez plus combler en vue du début de saison.

  1. Avez-vous vraiment besoin de relâcher ?

Nous aurions même pu commencer par cette interrogation. Vous sentez vous vraiment fatigué ? A saturation ? Si vous avez déjà relâché cet été (à l’occasion de vos congés ou non), une nouvelle coupure maintenant ne s’impose pas vraiment …

  1. Attention aux pièges de la coupure

Couper maintenant c’est prendre le risque de n’avoir aucune envie de reprendre à la Toussaint, encore moins plus tard. En effet, une coupure trop longue engendre un désentraînement, des désadaptations, une démotivation, une démobilisation et une prise de poids. Il est donc hautement préférable de couper quand la météo et/ou la fatigue et/ou la démotivation vous y obligeront vraiment. La coupure doit être individualisée selon les besoins de chacun, elle ne doit aucunement constituer une tradition automnale.

D’ailleurs, si vous ne progressez pas (ou peu) d’une saison à l’autre c’est peut être de ce côté-là qu’il faut chercher, et non du côté de votre préparation en pleine saison.

 

Benoit VALQUE

www.velotraining.net

www.rotorfrance.com

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