[Champions de demain] Interview : Daniel Arroyave

[Champions de demain] Interview : Daniel Arroyave

Vous en avez désormais l'habitude pendant la période d'inter-saison, la rédaction de Velo-Club.net vous propose de partir à la découverte des jeunes talents du cyclisme, via la rubrique "Champions de demain", et pour commencer cette cuvée 2018, c'est le colombien Daniel Arroyave, vainqueur de la Vuelta Porvenir qui s'est prêté au jeu des questions/réponses.

 

Bonjour Daniel, peux-tu tout d’abord te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour à tous, je m’appelle Daniel Arroyave Cañas, je suis un cycliste colombien qui est né à Medellín le 19 juin 2000, mais désormais basé dans la municipalité de Yarumal / Antioquia, j'ai 18 ans.

A quel âge as-tu débuté le cyclisme, et qu’est-ce qui t’a donné envie de pratiquer ce sport ?

J'ai commencé le cyclisme vers l’âge de 11 ans. Si j’ai décidé de m’orienter vers ce sport, c’est suite à l’invitation de deux camarades du club de cyclisme Yarumos.

Quel type de coureur penses-tu être ?

Je pense que je suis un coureur tout-terrain. Je me sens pas mal dans de nombreux domaines, même si je pense que ce qui me convient le mieux, c’est le contre-la-montre individuel.

Il y a quelques semaines tu as remporté la Vuelta Porvenir, peux-tu nous raconter ta course et la manière dont cela s’est déroulé ?

Grâce à tout le travail accompli, à une forte discipline, aux efforts consentis par mon équipe, ainsi qu’à tout le soutien que j’ai reçu, j’ai réussi à remporter la Vuelta Porvenir en effet. C’était vraiment l’un des objectifs que je voulais atteindre cette saison.

Ce succès n’était donc pas vraiment une surprise pour toi ?

Pour être honnête, je me sentais vraiment très bien lors de la course, et sans vouloir manquer de respect aux autres coureurs et au travail qu’ils accomplissent, je savais ce que je voulais accomplir lors de cette épreuve.

Cette année tu as aussi brillé sur la Piste, quelle importance attaches-tu à cette discipline ?

Pour moi la Piste est vraiment une grande discipline, qui se court différemment. Néanmoins, cela me permet de m’améliorer sur la route, d’avoir plus d’agilité notamment, d’améliorer mon pédalage, mais aussi de mieux performer sur le contre-la-montre.

Tu as d’ailleurs participé aux championnats du monde en août, que retiens-tu de cette expérience ?

C’était une grande expérience, c’est très satisfaisant de représenter ton pays dans un championnat du monde, et j’ai donc donné le meilleur de moi-même sur ces championnats. C’était un autre de mes objectifs pour 2018, et je souhaitais rentrer à la maison avec un maillot arc-en-ciel, j’ai tout donné pour ça, et ce sera pour une autre fois. C’est un grand rêve que j’ai de devenir champion du monde.

J’imagine qu’après ta belle saison, tu as reçu des offres de la part d’équipes Européennes, est-ce le but de signer en Europe l’an prochain, ou préfères-tu attendre encore un peu ?

Oui, grâce à ma grande saison, il y avait des équipes nationales et européennes qui sont venues avec des offres, mais j'ai pris la décision d'attendre d’avoir un peu plus de maturité, pour avoir plus de chances d’accéder au World-Tour plus tard.

Puisque l’on évoque la saison prochaine, quelles seront tes objectifs pour cette première année espoirs ?

Mes objectifs principaux pour la saison 2019 seront les championnats nationaux des moins de 23 ans, la Vuelta de la Juventud, le Baby Giro, le Tour de l’Avenir et les mondiaux. Je vais également participer aux compétitions pan-américaines, et à des classiques, mais les premières épreuves citées sont celles où je souhaite réussir le plus.

Pour conclure, un mot sur la suite, on a l’habitude de poser cette question à tous les jeunes coureurs. Si tu ne pouvais gagner qu’une course dans ta carrière, laquelle choisirais-tu et pourquoi ?

Ce serait d’être champion du monde contre-la-montre, c’est mon grand rêve et mon objectif depuis que j’ai commencé à pratiquer le cyclisme.

Propos recueillis par Mylène Terme (photo : fédération colombienne de cyclisme)

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