Entrainement : Cercle vicieux hivernal VS cercle vertueux hivernal

Cercle vicieux hivernal VS cercle vertueux hivernal

 

En règle générale la saison de compétition (de mars à octobre, pour généraliser) est assez simple à gérer : les courses et/ou cyclosportives s’enchaînent et l’entraînement est facile à conduire du fait de conditions météorologiques plutôt favorables. De plus la proximité des objectifs et leur répétition empêche tout relâchement.

Durant l’automne puis l’hiver la donne est totalement différente. Si les choses s’imbriquent mal vous aurez tôt fait de tomber dans le cercle vicieux. Néanmoins, vous le verrez, le cercle vertueux est également facile à mettre en œuvre. Voici les mécanismes qui mènent à l’un comme à l’autre.

Le cercle vicieux

La période est difficile, la météo est parfois très compliquée et les objectifs sont lointains. Dès lors une baisse de motivation s’installe. Si vous vous laissez « embarquer » par ces contraintes le cercle vicieux va se refermer sur vous.

Je n’ai pas envie de m’entraîner / Un phénomène de sous-entraînement s’installe / Ma condition physique se détériore / J’ai de mauvaises sensations à l’entraînement / Ma motivation baisse encore d’un cran / Le sous-entraînement s’accentue / Je peux éventuellement prendre du poids / Je crains de m’entraîner par crainte de sensations encore plus mauvaises / Je m’enferme dans une logique négative.

Qui n’a jamais ressenti cela ? C’est le cercle vicieux automnal / hivernal par définition.

Le cercle vertueux

Il s’agît de s’affranchir des conditions météorologiques, de la période et de l’absence d’objectifs à court terme pour continuer à s’entraîner. Des options alternatives existent ! le home trainer, le biking ou spinning, le cyclocross, le VTT etc.

Vous pouvez également miser sur le qualitatif, le travail spécifique pour compenser la baisse du volume kilométrique.

Le cercle vertueux s’installe.

Je m’entraîne et je ne connais pas le sous-entraînement hivernal habituel. Je parviens à progresser en enchaînant les séances, même courtes. Je teste de nouvelles choses dans l’entraînement (la PMA sur home trainer par exemple …). Ma progression s’accentue, l’écart se creuse avec mes partenaires lors des sorties collectives. Je ne prends pas de poids. La progression fait que j’ai envie de m’entraîner encore plus. Les sensations m’encouragent à augmenter l’intensité. Je parviens à me projeter sur mes premiers objectifs car je me sens en forme. La confiance en soi et la production accrue d’endorphines agissent comme deux euphorisants ».

Sachez qu’en cette période hivernale il y a rarement de juste milieu. A vous de choisir de quelle côté de la barrière vous vous situerez. Le plus difficile dans le cercle vertueux est souvent la première marche.

 

Benoit VALQUE

www.velotraining.net

www.rotorfrance.com

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