Bilans 2018 : Ag2r-La Mondiale, une saison mitigée

Bilans 2018 : Ag2r-La Mondiale, une saison mitigée

Bilans 2018 : Ag2r-La Mondiale, une saison mitigée

 

Difficile de tirer un bilan positif ou négatif en cette fin octobre concernant la saison de la formation Ag2r-La Mondiale. Si les résultats sont bons dans l’ensemble, il est en effet néanmoins compliqué de ne pas évoquer le creux qu’a subit l’équipe entre avril et août, période lors de laquelle les performances n’ont pas été au niveau escompté, avec certes des circonstances parfois défavorables, mais les plus tatillons rétorqueront que cela fait partie des aléas du métier. Malgré tout, cette séquence moins faste ne fera pas oublier les belles performances d’ensemble de l’équipe, qui même si elle a moins gagné que sa concurrente Groupama – FDJ, s’est certainement montrée plus régulière lors des grands rendez-vous de la saison, comme vous pouvez vous en apercevoir grâce au tableau ci-dessous.

Le coureur

Romain Bardet : que dire de la saison de Romain Bardet si ce n’est qu’elle a été réussie ? Si les plus fervents détracteurs du français s’insurgeront probablement de cette affirmation, force est de constater que le leader de la formation Ag2r-La Mondiale a réalisé une année pleine, malgré la légère contre-performance du Tour de France. Second des Strade-Bianche, 3ème de Liège-Bastogne-Liège et du Dauphiné, et enfin vice champion du monde derrière l’intouchable Alejandro Valverde, Romain Bardet n’a en effet pas à rougir de ses performances. Reste désormais à « la mettre au fond », et à convertir les nombreuses places d’honneur en victoire sur une épreuve de premier plan, que ce soit le Dauphiné ou une classique.

 

La révélation

Sylvan Dillier : la révélation de cette saison 2018 chez Ag2r-La Mondiale. Impressionnant lors de Paris-Roubaix, le suisse a fait mieux que résister à Peter Sagan dans le final de l’épreuve, et a bluffé tous les observateurs. Vainqueur également de la Route Adélie en début d’année, Dillier a effectué une saison pleine, où il a remarquablement alterné entre un statut d’équipier modèle et de coureur protégé tout au long de l’année. De bon augure pour la suite de la carrière de l’ancien pensionnaire de BMC qui sera attendu en 2019.

 

La déception

Alexis Gougeard : les années se suivent et se ressemblent malheureusement pour Alexis Gougeard, qui saison après saison se rapproche plus du statut d’éternel espoir que de celui du « crack » annoncé par de nombreux observateurs lorsqu’il est passé pro. Aucune victoire à se mettre sous la dent cette année pour le français, et un seul podium dans la musette (5ème étape du Binck bank Tour). Bien maigre au moment de dresser le bilan, et la saison 2019 s’annonce importante pour le normand qui sera en fin de contrat à l’issue de cette dernière.

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