Androni : la vie est belle, même sans Egan Bernal

Androni : la vie est belle, même sans Egan Bernal

Androni : la vie est belle, même sans Egan Bernal

 

Malgré la perte de son leader Egan Bernal, parti faire les beaux-jours de la Sky, la formation italienne Androni-Sidermec n’a pas semblé être en difficulté depuis le début de la saison 2018, et mieux encore, elle semble être en avance sur les temps de passage de 2017. Orpheline de sa star, la structure dirigée par Gianni Savio a en effet prouvé qu’elle possédait un gros réservoir de talents, et dès le mois de janvier, ce sont deux jeunes pépites sud-américaines qui se sont empressées de suivre les traces de leur aîné.

A commencer par Kevin Rivera, le costa-ricain de 19 ans, vainqueur le mois dernier d’une étape de la Vuelta al Tachira. Tout comme son co-équipier Ivan Sosa, d’un an son aîné, qui a en plus ajouté une très prometteuse 6ème place au classement général de la Colombia Oro y Paz, se mêlant à la lutte avec les Quintana, Uran et autres Sergio Henao, lors des 3 étapes de montagne au menu de la course.

Si avec Sosa et Rivera, l’avenir de la Androni semble sportivement assuré en montagne, les deux sud-américains ne sont pas les seuls talents dénichés par Gianni Savio, qui a également fait son marché en Italie. En recrutant en 2017 Davide Ballerini et Andrea Vendrame, qui dans des registres différents ont su s’illustrer lors de leur première année chez les pros. Tout comme le sprinter Matteo Malucelli, qui a clairement franchi un palier en ce début de saison, remportant tout d’abord deux succès d’étapes à Tachira, avant de se frotter à Fernando Gaviria, lors des arrivées massives de la Colombia Oro y Paz. Et si il n’a pas réussi à devancer la star du sprint colombien, il a néanmoins terminé les 3 sprints de la course dans les 4 premières positions. De bon augure avant d’aborder la saison européenne.

Avec ces 5 jeunes talents, bien entourés par les Gavazzi, Cattaneo, Torres ou Belletti, l’avenir sportif de la structure italienne semble s’annoncer radieux, ce qui ne sera pas pour déplaire à Gianni Savio, déjà certainement prêt à dénicher les futurs Rivera ou Sosa, pour ne citer qu’eux, si ces derniers venaient à quitter le navire Androni en fin de saison.

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