[Amateurs] Mathieu Burgaudeau nous raconte son Tour du Lot et Garonne

[Amateurs] Mathieu Burgaudeau nous raconte son Tour du Lot et Garonne

Impressionnant depuis la début de l'année, alors qu'il entame seulement sa première saison dans la catégorie espoirs, Mathieu Burgaudeau a une nouvelle fois marqué les esprits le week-end dernier en remportant la seconde manche de la Coupe de France de DN1, son deuxième succès de la saison après Manche-Atlantique, l'une des plus belles épreuves amateurs. Pour nous, il a accepté de raconter sa course, par le biais de nos traditionnels récits.

 

Avec Emilien Jeannière, nous étions les deux coureurs protégés de l'équipe mais nous devions quand même être présent dans les coups d'une quinzaine de coureurs. Alors quand le groupe de 37 coureurs est parti dès le début de course avec seulement Loïc Bouchereau de chez nous, j'étais vraiment très en colère et nerveux. Emilien m'a dit qu'il fallait jouer avec les autres équipes quitte à tout perdre et c'est ce que l'on a fait.

À l'approche du premier secteur à la mi course, mes coéquipiers m'ont parfaitement placé et je n'ai pas quitté les 5 premières positions du peloton lors des 4 premiers secteurs qui ont fait une belle sélection. Au km 120 ont assiste à un regroupement général, je suis soulagé et nouvelle course démarre, plus le droit à l'erreur. Finalement je me sens pas si bien que prévu à cause de douleurs au ventre, je préviens donc mes collègues que je vais prendre les coups quitte à exploser dans la dernière montée et qu'il faut privilégier Emilien notamment.

Mathieu Burgaudeau

Un groupe de 10 sort dans le faux plat montant après l'arrivée sans nous. J'attends une bosse pour faire le jumping et revenir ainsi sur eux à 30km de l'arrivée. Je suis mieux et je commence enfin à penser à la gagne. Le peloton n'est pas très loin mais l'entente est correcte dans le groupe de tête. Je décide d'attendre au maximum car il ne me reste plus grand chose dans le moteur. Au pied de la bosse finale je sais ce qu'il me reste à faire suivre et gicler dans les derniers mètres c'est ce qui finit par se passer et je déboîte dans les 100 derniers mètres seulement.

Mathieu Burgaudeau

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