100e Tour d'Italie - Giro d'Italia (5 au 28 mai) : la présentation détaillée (par Allezlasse)

100e Tour d'Italie - Giro d'Italia (5 au 28 mai) : la présentation détaillée (par Allezlasse)

1909 - 2017 : le Tour d'Italie a dépassé les cent ans, mais il fête cette année sa 100e édition (guerres mondiales obligent). Un anniversaire qui veut être une fête, forcément, et qui va rendre visite à quelques lieux de légendes inévitables du Giro, en montagne surtout. Parfois délaissées, les îles de Sicile et de Sardaigne sont aussi mises à l'honneur : elles accueillent les cinq premières étapes. En revanche, on peut regretter que toute la côte tyrrhénienne soit abandonnée, notamment Naples et Rome (!), l'arrivée ayant lieu à Milan.

Pour son Centenario, le Tour d'Italie propose deux contre-la-montre (dont la dernière étape) et dix-neuf étapes en ligne, pour la plupart escarpées : six seulement semblent promises d'avance à un sprint massif. Enfin, pour sa 100e édition, le Giro a décidé de rester en Italie… enfin, à 99,9% : la 16e étape fait une incursion de vingt petits kilomètres en Suisse.


La carte du parcours

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Étape par étape

Vendredi 5 mai, 1e étape : Alghero - Olbia (206 km)

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C'est donc un vendredi, de Sardaigne, et plus précisément de la petite ville d'Alghero, dans le nord-ouest de l'île, que ce 100e Giro s'élance. Une première étape de 206 kilomètres jusqu'à Olbia, dans le nord-est, dessinée comme une carte postale destinée à mettre à l'honneur les beautés du coin : départ de la jolie Alghero, où l'on parle encore le catalan (la Sardaigne fut longtemps sous domination catalane, et la langue sarde s'en inspire au moins autant que de l'italien), longue balade le long de la très jolie et touristique côte nord, jusqu'à la réputée costa smeralda et l'arrivée, donc à Olbia. Et pour le sport, alors ? Pas de folies : trois premiers «GPM» (gran premio della montagna) pour attribuer le premier maillot bleu de la montagne, mais surtout beaucoup de plat, et un sprint a priori inévitable. Le danger viendra plutôt du final tortueux : un virage bien serré à 3,5 km de l'arrivée, quelques autres ensuite et deux encore à angle droit juste avant et juste après la flamme rouge. La dernière ligne droite fait à peu près 600 mètres. Le premier porteur du maillot rose sera forcément un sprinteur !

Samedi 6 mai, 2e étape : Olbia - Tortoli (221 km)

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La virée en Sardaigne continue avec une longue deuxième étape (plus de 220 bornes) qui met le cap vers le sud, sur un parcours très vallonné, typiquement sarde et typique du Giro, en fait. Ce ne sont pas encore les grands cols des Alpes, évidemment, mais la Sardaigne n'est pas un plat pays et cette 2e étape en est la preuve : d'Olbia à Tortoli, il n'y aura quasiment que des montées et des descentes, et c'est une journée éprouvante qui attend les coureurs. Après quelques ascensions non répertoriées, comme celle de Sa Serra en début d'étape ou, plus tard, vers Orune, il y aura deux difficultés classées au GPM : la montée vers Nuoro (3e catégorie) et surtout celle de Genna Silana (2e catégorie, ce qui commence à être pas mal sur le Giro). Mais les pentes proposées par toutes ces ascensions restent plus qu'abordables (jamais plus de 5%) et, au sommet de la dernière difficulté, il restera encore près de cinquante kilomètres jusqu'à l'arrivée, d'abord une longue descente puis dix kilomètres de plat (les seuls de la journée). Si le parcours semble donc propice à une échappée au long cours, les équipes de sprinteurs pourraient se mettre à l'ouvrage dans le final et favoriser un regroupement, d'autant que les derniers kilomètres, faits de très longues lignes droites (la dernière fait deux bornes), sont très favorables à un peloton.

Dimanche 7 mai, 3e étape : Tortoli - Cagliari (148 km)

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Les coureurs gardent leur cap vers le sud pour une troisième et dernière étape sarde beaucoup plus courte que la précédente, même pas 150 kilomètres, jusqu'à la capitale de l'île, Cagliari. Longeant la côte toute la journée, le peloton va passer une journée tranquille, propice à la flânerie et l'observation du (magnifique) paysage alentours : le parcours du jour est en effet tout plat, si l'on excepte l'anecdotique ascension de Capo Boi (2 km à 4,9%). On devrait donc passer l'essentiel de la journée à penser au sprint final, qui se jouera sur le port de Cagliari, via Roma, au bout d'une dernière ligne droite de 1.500 mètres environ, sur une route large mais pavée, ce qui peut avoir son importance.

Lundi 8 mai, Repos.

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Mardi 9 mai, 4e étape : Cefalù - Etna (181 km)

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De la Sicile à la Sardaigne, le Giro change d'île… et de braquet : ce n'est que la 4e étape mais voilà déjà la première arrivée au sommet en haute montagne. Et quel sommet ! C'est l'Etna et son décor de désolation qu'il va falloir dompter. Au départ pourtant, la route est longtemps plate depuis Cefalù, port du nord de l'île : c'est uniquement parce que le peloton longe la mer. Car la Sicile est une terre escarpée, plus encore que la Sardaigne, et dès que l'on entre dans les terres, on grimpe : ici, c'est la portella Femmina morta (littéralement le col de la femme morte), une ascension interminable (33 km !) aux pentes néanmoins plutôt faciles (4,5% de moyenne et jamais vraiment au-dessus de 6%), qui devrait surtout user les organismes en vue la suite. Quelle suite ? Une sorte de longue et lente descente entrecoupée de deux courtes remontées jusqu'au pied de l'ascension finale, à Nicolosi. De là au refuge Sapienza, on remonte le flanc de l'Etna sur dix-huit bornes à 6,6% de moyenne. On n'est donc pas sur le col le plus dur d'Italie, mais c'est quand même une belle montée, longue, difficile car pas régulière du tout, surtout au début : les passages à 10% alternent avec les replats, et même une courte descente au premier tiers. A mesure que l'on monte, la végétation se fait plus rare mais la pente plus régulière, et le dernier kilomètre est quasiment plat. Si tôt dans la course, un tel programme peut couper la chique à plus d'un favori, et créer de beaux écarts. En 2011, pour la dernière escalade de l'Etna sur le Tour d'Italie (par un versant parallèle assez comparable), Alberto Contador et José Rujano y avaient repoussé tous leurs adversaires (Nibali, Kreuziger, Anton, Gadret, etc) à une petite minute, et d'autres avaient perdu beaucoup plus.

Mercredi 10 mai, 5e étape : Pedara - Messine (159 km)

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Le souvenir de l'Etna habitera cette 5e étape, dans les jambes, encore marquées par l'effort de la veille, et dans les yeux aussi, car les coureurs vont rester au pied du grand volcan une bonne partie de la journée, la première en fait : une centaine de kilomètres sans un mètre de plat ou presque, mais sans grande difficulté non plus, avec la seule montée vers Fornazzo répertoriée au classement de la montagne. Puis, passé le sprint intermédiaire (en montée : 3,2 km à 4,9%) de Taormina, sublime petite ville où subsiste un théâtre gréco-romain remarquable, le peloton rejoindra la côte est et tournera le dos à l'Etna, direction plein nord, vers le port de Messine, ville natale de Vincenzo Nibali. Qui n'a aucune chance de lever les bras à domicile : ces soixante dernières bornes sont ultra plates et la victoire, via Garibaldi, ne pourra pas échapper à un sprinteur. Fait de grands «tous droits», le final propose aussi quelques virages dangereux, et surtout un demi-tour en U qu'il faudra bien négocier juste avant la dernière ligne droite, longue de plus de 1,5 km.

Jeudi 11 mai, 6e étape : Regio Calabria - Terme Luigiane (217 km)

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Adieu les îles ! Le peloton a traversé le détroit de Messine et le voilà à Reggio Calabria, juste en face, sur le continent. Pour ce 100e Giro peut donc commencer une longue séquence très classique : la grande remontée vers le nord, c'est-à-dire vers les Alpes. Du Mezzogiorno, ça fait quand même une petite trotte et on commence donc avec une 6e étape de 217 km jusqu'aux Terme Luigiane, une station thermale de la côte calabraise perchée sur un petit promontoire. Globalement plate puisqu'en bord de mer Méditerranée, cette étape devrait donc néanmoins sourire aux puncheurs, avec ce final en bosse. D'ailleurs, ce sont les quarante derniers kilomètres qui sont vallonnés, avec déjà un GPM (2,1 km à 6,7%) à une grosse vingtaine de kilomètres de l'arrivée, puis quelques autres rampes, dont un gros kilomètre à 6% à six bornes du but. Mais il est probable que la victoire se joue dans la difficulté finale : les 2.000 derniers mètres sont à 5,3% de moyenne, mais la pente est progressive, d'abord très douce, puis de plus en plus dure, jusqu'à atteindre les 8% dans les derniers hectomètres (il y a même une pointe à 10%), le tout sur une grande route toute droite et bien asphaltée.

Vendredi 12 mai, 7e étape : Castrovillari - Alberobello (224 km)

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D'une rive à l'autre, le peloton poursuit sa remontée vers le nord en passant de l'est à l'ouest, de la Calabre aux Pouilles, de Castrovillari à Alberobello : 224 kilomètres - encore une longue étape usante - dans le creux de la botte, un bon moment le long de la mer, avant de rejoindre la talon et la ville d'Alberobello. Le Tour d'Italie façon carte postale continue : cette cité est internationalement connue pour ses maisons de pierre typiques aux toits en forme de cône, les trulli, qui lui valent d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est dans ce décor typique que l'arrivée sera jugée, et ce sera à peu près la seule excitation : pour le reste, la journée s'annonce aussi longue que plate, même si les routes des Pouilles sont plus une succession interminable de faux-plats qu'autre chose. Les derniers kilomètres sont ainsi presque toujours en prise, et la dernière ligne droite, longue de 600 mètres environ après un virage serré à droite, est d'ailleurs en très légère montée. Mais tout cela reste anecdotique et le peloton devrait se jouer la gagne au sprint - et au complet, ou presque.

Samedi 13 mai, 8e étape : Molfetta - Peschici (189 km)

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Le Giro poursuit sa quête : remontée vers le nord, mais aussi visite des Pouilles. De Molfetta à Peschichi, l'étape du jour va longer la mer pendant 189 kilomètres et rendre visite aux spectaculaires salines Marguerite de Savoie, puis à la superbe région de Gargano, «l'éperon» de la botte italienne. C'est là qu'est la bonne nouvelle : cette avancée dans la mer Adriatique est un massif montagneux, ce qui nous promet un final agité. Si les 80 premiers kilomètres sont donc plats comme la main, la donne change à mi-parcours avec l'ascension vers Monte Sant'Angelo (9,6 km à 6,1%) : les cent derniers kilomètres sont une succession de montées et de descentes, pour la plupart peu longues. De quoi se mettre en jambes avant les douze derniers kilomètres, où tout va se jouer. Il y a d'abord la courte ascension vers Coppa del Fornaro, en deux paliers, avec des passages à 8-10%, puis une descente rapide, avec deux virages bien sentis. Suit un court replat, et voilà la montée finale, dans les rues de la touristique Peschici : 1.500 mètres en faux-plat, sauf les 300 derniers, qui culminent à 10%, via Montesanto, après quelques virages un peu merdiques. Bref, un final et une étape pour puncheurs… ou une échappée fleuve ? Danilo di Luca avait réglé un assez gros peloton en 2000, mais Franco Pellizotti (en 2006) et Matteo Priamo (en 2008) s'étaient imposés au terme d'une longue fugue lors des deux dernières venues du Giro ici…

Dimanche 14 mai, 9e étape : Montenero di Bisaccia - Blockhaus (149 km)

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Nous voilà dans le Molise, puis dans les Abruzzes, à mesure que le nord se rapproche. Ce dimanche, pas encore les Alpes mais déjà de la montagne : après l'Etna, c'est une autre arrivée au sommet à haute altitude qui attend les coureurs, sur les pentes difficiles du Blockhaus. Un dessert indigeste que l'organisation, RCS, a néanmoins allégé : contrairement à la dernière fois qu'il est venu, en 2009, le peloton ne va devoir se hisser jusqu'à la cima Blockhaus proprement dite, à plus de 2.000 mètres d'altitude, mais plus bas, à 1.665 mètres «seulement», en outre sur un autre versant. Et puisque l'étape, courte par ailleurs (149 bornes seulement), est globalement plate en dehors du passage à Chieti, la journée devrait donc se résumer à une course de côte - ce qui devrait quand même être largement suffisant… La route se cabre dès Scafa, à 26 bornes du but, avec un long passage loin d'être évident (8,6 km à 4,8%) même s'il ne s'agit pas de l'ascension finale proprement dite. Suit un court replat, jusqu'au pied du col : le Blockhaus, 8,4% de moyenne sur 13,6 kilomètres, un sacré morceau aux pentes bien raides. Certes, le début est doux (6-7% sur les 3.500 premiers mètres), le dernier kilomètre idem (sauf la toute fin), mais au milieu, on trouve une grosse portion de dix bornes à 9,4% de moyenne, dont de longs hectomètres à 10% et plus. Le tout dans de jolis lacets où l'on verra forcément de la bagarre entre les favoris, à la veille du deuxième jour de repos.

Lundi 15 mai, Repos.

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Mardi 16 mai, 10e étape : Foligno - Montefalco (39,8 km, CLM individuel)

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C'est le genre de rendez-vous qui peut «casser» les jambes : au lendemain du jour de repos, la course redémarre avec un contre-la-montre de 40 kilomètres sur lequel il ne faudra pas mettre du temps à retrouver le rythme, sous peine de prendre très cher. Entre Foligno et Montefalco, sur les jolies routes d'Ombrie, RCS propose un parcours typique du Giro, avec assez peu de lignes droites (sauf au tout début, avant le premier intermédiaire) et du relief, même si on ne peut pas parler de bosses à proprement dit. Principalement, on peut dégager deux passages en faux-plat montants prononcés : vers Madonna delle Grazie (5,2 km à 3-4%), à mi-parcours, et les cinq derniers kilomètres, où la route vers Montefalco oscille entre 2% et 4%. Bref, des pentes peu susceptibles de gêner les «gros culs», qui devraient être à l'aise sur ce tracé, mais quand même de quoi remettre un peu dans le jeu les grimpeurs les moins à l'aise en contre-la-montre. Dans tous les cas, cette étape devrait creuser des écarts décisifs dans la lutte pour la victoire finale : en 40 kilomètres de chrono, les débours peuvent atteindre plusieurs minutes.

Mercredi 17 mai, 11e étape : Florence - Bagno di Romagna (161 km)

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De la belle Florence, mais malheureusement pas de son époustouflant centre-ville, la 11e étape s'élance ce mercredi pour une belle journée de moyenne montagne dans les Apennins tosco-émiliens. C'est dans ce massif que quelques coups de Trafalgar qui ont fait l'histoire du Giro ont eu lieu - ne serait-ce que la fameuse étape de L'Aquila, plus au sud, en 2010 - et les 161 kilomètres tracés jusqu'à Bagno di Romagna ont tout de l'étape piège, celle que l'on aurait tort de sous-estimer. Passé les quinze premières bornes, il n'y aura plus jamais de plat, mais quatre ascensions et autant de descentes à se farcir… D'entrée de jeu, deux cols coup sur coup, pour sortir de Toscane : le passo della Consuma (16,7 km à 5,8%) puis le passo della Calla (16 km à 5,3%). Deux beaux morceaux auxquels succédera, une fois en Emilie-Romagne, le passo del Carnaio, moins compliqué (11,4 km à 4,5%) mais qui présente plusieurs passages à 8%. Enfin, la dernière difficulté du jour sera le Monte Fumaiolo : 23 bornes de montée, souvent peu difficile (4% pendant de longs kilomètres) mais plus dur sur la fin, les quatre derniers kilomètres étant à 8% de moyenne, les 1.500 derniers mètres à plus de 10%… Au sommet, il ne restera que 25 kilomètres jusqu'à l'arrivée, en forme de grand toboggan (à part une très courte remontée à mi-chemin) sinueux jusqu'à Bagno di Romagna : il faudra passer la banderole des quatre derniers kilomètres pour retrouver une route plate. Un très beau parcours… qu'il reste à mettre à profit.

Jeudi 18 mai, 12e étape : Forli - Reggio Emilia (229 km)

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Forli - Reggio Emilia ? Je vous fais le topo : une ligne droite toute plate, copie parfaite de l'antique via Aemilia, tracée toute droite par le consul romain Lepidus au IIe siècle avant Jésus-Christ et qui explique l'alignement parfait de nombreuses villes de Plaisance à Rimini, en passant par Bologne, Cesena, Parme, et donc Forli ou Reggio Emilia… Pour sortir de cette morne plaine, RCS a prévu un petit détour : une escapade en Toscane, et donc dans les Apennins, comme la veille. Mais le programme est bien plus léger, avec seulement deux ascensions au menu, et surtout placé bien loin de l'arrivée. Car l'escapade toscane est prévue en début d'étape : une fois revenu dans la banlieue de Bologne, le peloton ne quittera plus la via Aemilia et, à partir de Modène, foncera en direction d'un sprint massif à Reggio Emilia. La dernière ligne droite aurait même pu faire une quinzaine de kilomètres de long, mais il y en aura un léger virage sur la droite juste après la banderole des deux dernières bornes, un léger sur la gauche juste après la flamme rouge, et un dernier, sur la gauche encore, aux 350 mètres. Pas de panique pour autant : le tout se faisant sur des avenues très larges, cela ne devrait pas semer le désordre dans l'emballage final.

Vendredi 19 mai, 13e étape : Reggio Emilia - Tortona (167 km)

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Remontée de la via Aemilia, suite (et fin) : le peloton repart ce vendredi de Reggio Emilia, où il est arrivé la veille, et poursuit sa ligne droite vers le nord-ouest en passant par Parme puis Plaisance (Piacenza), terme de la voie antique. De la cité émilienne, il bifurquera vers l'ouest et la petite ville de Tortona, dans le Piémont. Mais en troquant la via Aemilia pour la plaine du Pô, on ne gagne pas vraiment au change : dans un cas comme dans l'autre, pas un dos d'âne à l'horizon, et le profil de cette 13e étape se résume à un encéphalogramme plat de 167 kilomètres. L'issue est donc courue d'avance : un sprint massif et royal. Attention néanmoins au final, car la dernière ligne droite ne fait que 400 mètres et elle est précédée d'un virage sur la gauche assez sec, via un rond-point, où il faudra éviter de partir à la faute.

Samedi 20 mai, 14e étape : Castellania - Oropa (131 km)

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Les Alpes, les voilà, toutes proches ! Après avoir remonté de la pointe du pied à la tête la botte italienne, voilà le peloton du Giro enfin arrivé au pied de la haute montagne. Pour cette 14e étape, néanmoins, il ne va faire que la regarder de loin puis l'effleurer. Les 131 kilomètres du jour sont assez simples, en fait : 120 bornes de plaine, puis la montée finale vers le sanctuaire de la Vierge noire d'Oropa (encore un lieu classé au patrimoine de l'Unesco, décidément), souvent vue ces derniers temps sur le Giro : victoire célèbre de Marco Pantani en 1999, contre-la-montre en côte remporté par Marzio Bruseghin en 2007, et échappée victorieuse d'Enrico Battaglin en 2014. Là-haut, on n'est qu'à 1.142 mètres, mais ça grimpe sec quand même sur un tout petit peu moins de douze bornes. En deux temps : d'abord un pied assez tranquille, puis un changement soudain après cinq kilomètres. La pente dépasse alors les 8%, et elle reste à ces hauteurs jusqu'au sommet, entrecoupée par trois très courts replats. Le passage le plus difficile, à 11%, est à la hauteur de la banderole des deux derniers kilomètres. De quoi donner une montée dynamique et rapide, même s'il ne devrait pas y avoir d'énormes écarts entre les principaux favoris.

Dimanche 21 mai, 15e étape : Valdengo - Bergame (199 km)

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Le dernier jour de repos arrive. La dernière semaine aussi, et son orgie de montagne. Et si, pour patienter, on se faisait un petit Tour de Lombardie ? C'est l'idée du jour des organisateurs, qui ont tracé une 15e étape de 199 kilomètres entre Milan, Varèse et Côme, et s'achevant à Bergame, autant de hauts lieux de la classique des feuilles mortes. L'étape est longtemps plate, mais les cinquante derniers kilomètres, à partir de Zogno, sont exactement les mêmes que ceux de l'édition 2016 du Tour de Lombardie, et ils devraient donc largement permettre de dynamiter la course. Il y aura d'abord deux belles ascensions coup sur coup, le Miragolo San Salvatore (8,7 km à 7% et des pentes à plus de 9% dans le dernier kilomètre) puis, après moins de cinq bornes de descente plus loin, la montée de Selvino, moins difficile (6,9 km à 5,4% de moyenne). Au sommet, il ne restera que 28 kilomètres : une descente pentue et sacrément technique jusqu'à Nembro, puis un replat d'une douzaine de kilomètres jusqu'à Bergame, où il faudra escalader la fameuse montée dans la ville haute, plus d'un kilomètre à 8%, très pentue (et même pavée) par endroits, avant de plonger, au panneau des trois derniers kilomètres, dans l'ultime descente jusqu'à la ligne d'arrivée. Seul le dernier kilomètre varie par rapport au dernier monument de la saison, mais ça ne change pas grand chose à l'affaire. Un final toujours agréable, que l'on a plaisir à retrouver sur le Giro - on ne l'avait plus vu depuis 2007 et 2009.

Lundi 22 mai, Repos.

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Mardi 23 mai, 16e étape : Rovetta - Bormio (222 km)

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Six jours. Six étapes d'ici la fin du Tour d'Italie, et autant de journées décisives. La dernière semaine de cette 100e édition du Giro a été pensée comme une apogée, après quinze premiers jours animés, mais sans grands champs de bataille en haute montagne. Le ton est donnée d'entrée avec cette 16e étape, sacrément indigeste pour un lendemain de jour de repos : 222 kilomètres et trois cols des Alpes. Et quels cols ! Les coureurs vont devoir s'atteler à deux mythes absolus du Giro : d'abord le Mortirolo, néanmoins pas grimpé par son versant le plus difficile (ici 12,6 km à 7,6% de moyenne, avec quand même une pointe à 16%), puis, après être passé une première fois en sens inverse sur la ligne d'arrivée à Bormio, le mythique Stelvio, Cima Coppi (c'est-à-dire point culminant) de ce Tour d'Italie à 2.758 mètres d'altitude (2.758 !), 21,7 longs kilomètres de montée à 7,1% de moyenne, les trois derniers autour de 9%… Là-haut ? Déjà, on se gèle les miches. Ensuite, on dévale une descente vertigineuse jusqu'à la frontière suisse, d'où l'on remonte pour le dernier col du jour, l'Umbrailpass, régulier mais difficile : 13,4 km à 8,4%, sans aucun répit du pied au sommet, qui culmine à quelque 2.502 mètres ! Au sommet, justement, nous voilà revenus en Italie, pour rejoindre… le Stelvio, que l'on reprend en sens inverse, pour une sacrée descente de 19 kilomètres jusqu'à la flamme rouge, à Bormio, où seulement la route redevient plate. Impossible de faire semblant sur un parcours comme celui-là : le menu du jour va mettre des coureurs partout, la barre des 2.000 mètres d'altitude devrait asphyxier plus d'un des leaders du général, et celui qui sera en rose après une journée pareille pourra se dire qu'il a peut-être fait le plus dur avant Milan.

Mercredi 24 mai, 17e étape : Tirano - Canazei (219 km)

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222 kilomètres et l'enfer la veille ? 219 bornes cette fois… mais beaucoup moins de difficultés à prévoir. Sur sa route vers l'est et les Dolomites, le Tour d'Italie s'offre une étape certes longue et compliquée, mais beaucoup moins décisive que la précédente et les suivantes, bref un jour idéal pour prendre l'échappée et espérer aller au bout. Dès le début d'étape, les grimpeurs pourront se montrer avec l'ascension de deux classiques du Giro, d'abord Aprica par son versant le plus difficile (12,3 km à 6,3%) puis le passo del Tonale, qui culmine quand même à 1.883 mètres (11 km à 5,7%). Là-haut, on aura parcouru 60 kilomètres et il en restera encore 160. Au profil un peu bizarre : d'abord une longue descente pas très pentue de quasiment 70 bornes, puis une courte ascension difficile vers Giovo (5,9 km à 6,8%, des pentes qui montent jusqu'à 12%) et 80 derniers kilomètres en faux-plat montant permanent, mais jamais bien dur - à part un petit coup de cul à 4% vers Cavalese, on ne dépasse jamais les 2%. Bref, rien de folichon, mais un parcours atypique, qui aurait même pu donner des idées à certains sprinteurs… s'il n'y avait pas eu ce début d'étape quand même trop difficile pour eux. A priori, c'est vraiment le bon jour pour se glisser dans l'échappée matinale.

Jeudi 25 mai, 18e étape : Moena - Ortisei (137 km)

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Ça y est, nous voilà dans les Dolomites et l'ambiance change radicalement avec cette 18e étape qui relie Moena à Ortisei : un petit circuit très court, 137 kilomètres à peine, mais au programme pantagruélique ! On trouve pas moins de cinq difficultés répertoriées au grand prix de la montagne malgré la faible distance… Dès le kilomètre zéro ou presque, il faudra se farcir le passo Pordoi, 2.239 mètres d'altitude au sommet, 11,9 km à 6,7% de moyenne, un col assez régulier et souvent vu sur le Giro. On enchaîne immédiatement avec le passo Valparola (2.200 mètres d'altitude, 12,3 km à 6,4% de moyenne, régulier aussi) puis le passo Gardena (9,3 km à 6,4%), et encore le passo di Pinei, plus court (4,2 km à 6,3%) mais aux pentes plus intéressantes (15% au max). En haut, on aura parcouru 109 kilomètres et quatre cols : certes pas les plus difficiles d'Italie, mais quand même un sacré enchaînement sans répit, et avec de longues minutes au-dessus des 2.000 mètres d'altitude, barrière toujours fatidique. Et ce n'est pas fini : il reste alors 28 kilomètres, d'abord quinze en descente, puis les treize derniers, la montée finale vers Ortisei. L'ascension recensée par l'organisation s'arrête en fait un peu avant, à Pontives : cela donne 9,3 km à 6,8% de moyenne, et surtout 3.300 derniers mètres à 9,3%, pointe à 12%. Une fois la ligne du GPM franchie, il reste quatre bornes un peu plus douces, essentiellement en faux-plat montant jusqu'à la flamme rouge, où la route se cabre progressivement jusqu'à dépasser un instant les 10%, avant de redevenir plate aux 400 mètres. Sur un format aussi réduit, l'enchaînement des cinq difficultés a toutes les chances de faire très mal et de donner des idées à ceux qui n'ont plus rien à perdre au classement général.

Vendredi 26 mai, 19e étape : San Candido - Piancavallo (191 km)

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Le Giro poursuit sa riche dernière semaine et sa traversée des Dolomites en se rendant tout au sud du massif, à Piancavallo, station de sports d'hiver assez basse (1.290 mètres) - il faut dire que la mer est en fait toute proche. Pas hyper bien dessinée, avouons-le, cette 19e étape devrait essentiellement se résumer à son ascension finale, car les difficultés empruntées avant sont à la fois moyennes et éloignées du but : le passo Monte Croce Comelico (7,9 km à 4,3% de moyenne) est court et placé d'entrée, la Sella Chianzutan est bien plus dure (11,8 km à 6,1%, des pentes jusqu'à 11%) mais son sommet est planté à plus de 80 bornes de l'arrivée … et le reste ? De la descente, puis de la plaine, essentiellement, jusqu'à Aviano, pied de l'ascension finale. Sur le papier, celle-ci est longue de 15,4 km, pour une pente moyenne de 7,3%. C'est un leurre : les huit premières bornes sont en fait à plus de 9% de moyenne, avec même des pentes jusqu'à 14%. C'est ensuite que la pente s'adoucit, autour des 6-7%, avant que la route ne redevienne carrément plate sur les 2.000 derniers mètres. Un profil à la difficulté dégressive, donc, qui va obliger les coureurs à prendre des risques tôt dans l'ascension pour espérer créer des écarts. A 48 heures de l'arrivée à Milan, certains n'auront plus le choix.

Samedi 27 mai, 20e étape : Pordenone - Asiago (190 km)

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Nous voici au dernier week-end de course, il ne reste plus que deux étapes et pour les grimpeurs, ce samedi est la dernière chance de faire des différences, avant le chrono final, le lendemain. Ça tombe bien : cette 20e étape qui remet le cap sur l'ouest s'y prête, même si on ne peut pas parler d'orgie de montagne non plus. Après un antipasto sympathique, le mur de Ca' del Poggio (1,1 km à 12,7% de moyenne et des passages à 16-18%), vont se dresser les deux derniers «GPM 1» de ce Tour d'Italie. Il y a d'abord un grand nom du Giro, le monte Grappa, planté là au milieu de l'étape, pas très haut perché (1.620 mètres) mais désagréable à souhait : d'abord 8,5 km à 7,8% de moyenne, puis seize bornes irrégulières, alternant faux-plats, remontées à 8%, courtes descentes, passages à 6%, … Au sommet, il restera encore près de 70 bornes, dont une longue descente et quinze kilomètres de replat jusqu'à Valstagna. Là démarre la dernière ascension répertoriée de ce Giro, 14 km de montée à 6,7% de moyenne jusqu'à Foza, un col très roulant, aux pentes ultra régulières, à part une courte poussée à 11% vers le sommet. Ensuite ? encore quinze bornes à parcourir jusqu'à l'arrivée, en prise : faux-plat descendant, puis montant, puis descendant jusqu'à Asiago. Pour une dernière étape de montagne, on aurait pu imaginer un enchaînement plus franc, plus impressionnant de difficultés. Mais son parcours atypique ressemble à un pari : à la veille de l'arrivée, la dernière bagarre entre grimpeurs devra avoir lieu là, et nulle part ailleurs. Ceux qui veulent encore renverser la vapeur devront donc s'adapter, innover, inventare qualcosa comme aiment à dire les Italiens. Pas le choix…

Dimanche 28 mai, 21e étape : Monza - Milan (29,3 km, CLM individuel)

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Fini ! Enfin fini ce 100e Giro. Pour bien des coureurs qui ont survécu jusqu'ici, cet ultime chrono est une délivrance : les 29,3 kilomètres du jour ne seront qu'une formalité et les voilà assurés de terminer le Tour d'Italie. Pour une poignée d'entre eux, en revanche, cette trentaine de bornes tracées entre le circuit automobile de Monza, célèbre pour ses Grands Prix de Formule 1, et la piazza del Duomo de Milan, cœur historique et emblématique de la cité lombarde, revêt encore une grande importance : pour les purs rouleurs qui y joueront la victoire d'étape, et pour les premiers du classement général, qui tenteront d'y améliorer ou d'y conserver leur position, selon les cas. Pour les uns comme pour les autres, il faudra avoir gardé du jus : même si la distance est réduite, cet ultime chrono est vraiment dessiné pour les spécialistes du genre. De grandes lignes droites, très peu de virages si ce n'est dans les 800 derniers mètres, et un tracé plat, pire même, en léger faux-plat descendant tout du long, c'est aperitivo gratis (variante italienne de l'open bar) pour les gros culs et un cimetière pour les purs grimpeurs. Il faudra se faire mal une dernière fois, avant de pouvoir profiter de la cérémonie protocolaire finale, devant le Duomo milanais, six fois centenaire, protecteur bienveillant du vainqueur de ce centième Giro.

 

Le palmarès

Il a fallu attendre 1950 pour voir un étranger (le Suisse Hugo Koblet) remporter le Tour d'Italie, 1960 pour voir un Français (Jacques Anquetil) l'imiter et 1988 pour voir un non-Européen s'y mettre (l'Américain Andrew Hampsten). Avant toute chose, le Giro est donc une affaire entre Italiani, et en 99 éditions, donc, on n'a vu que cinq podiums sans local (Merckx-Fuente-Galdos en 1972, Roche-Millar-Breukink en 1987, Hampsten-Breukink-Zimmermann en 1988, Rominger-Berzin-Ugrjumov en 1995 et Hesjedal-Rodriguez-De Gendt en 2012).

Depuis une quinzaine d'années, le Giro s'est néanmoins considérablement internationalisé. Signe qui ne trompe pas, il a réussi à attirer, bon an mal an, la plupart des cadors des grands tours de notre époque, à l'exception notable de Chris Froome, et son palmarès s'en ressent : on y retrouve Alberto Contador (2008 et 2015, déclassé en 2011), Nairo Quintana (2014) et Vincenzo Nibali (2013 et 2016), mais aussi les meilleurs éléments du pays, Michele Scarponi (qui a récupéré l'édition 2011) et Ivan Basso (2010). Sur les autres marches du podium, en revanche, on retrouve quelques incongruités - David Arroyo, Thomas de Gendt, John Gadret, ou même la victoire de Ryder Hesjedal en 2012 - mais c'est aussi ce qui fait le charme de cette course éprouvante, unique, dont l'identité résiste malgré sa standardisation, trois semaines qui paraissent plus longues ici que n'importe où ailleurs.


2016
1. Vincenzo Nibali (ITA, Astana)
2. Esteban Chaves (COL, Orica) +0'52"
3. Alejandro Valverde (ESP, Movistar) +1'17"
4. Steven Kruijswijk (PBS, LottoNL) +1'50"
5. Rafal Majka (POL, Tinkoff) +4'37"
6. Bob Jungels (LUX, Etixx) +8'31"
7. Rigoberto Uran (COL, Cannondale) +11'47"
8. Andrey Amador (CRC, Movistar) +13'21"
9. Darwin Atapuma (COL, BMC) +14'09"
10. Kanstantsin Siutsou (BLR, Dimension Data) +16'20"

2015
1. Alberto Contador (ESP, Tinkoff)
2. Fabio Aru (ITA, Astana) +1'53"
3. Mikel Landa (ESP, Astana) +3'05"

2014
1. Nairo Quintana (COL, Movistar)
2. Rigoberto Uran (COL, Omega Pharma) +2'58"
3. Fabio Aru (ITA, Astana) +4'04"

2013
1. Vincenzo Nibali (ITA, Astana)
2. Rigoberto Uran (COL, Sky) +4'43"
3. Cadel Evans (AUS, BMC) +5'52"

2012
1. Ryder Hesjedal (CAN, Garmin)
2. Joaquin Rodriguez (ESP, Katusha) +0'16"
3. Thomas de Gendt (Vacansoleil) +1'39"

 

Les questions inévitables

Bonifs ou pas ?

Oui. Chaque arrivée d'étape (sauf, comme de coutume, les contre-la-montre) attribuera 10, 6 et 4 secondes de bonifications aux trois premiers sur la ligne. Il y a également 3, 2 et 1 secondes à glaner aux deux sprints intermédiaires prévus sur chaque étape en ligne (c'est le signe «TV», pour traguardo volante).

Quel barème pour les classements annexes ?

Classement par points

Depuis quelques années, le barème du classement par points est plus favorable aux sprinteurs en accordant plus de points aux étapes plates qu'aux autres. Les étapes sont ainsi divisées en catégories, chacune ayant un barème propre.

Répartition des étapes de l'édition 2017 par catégorie > à venir (pour l'instant, le règlement est introuvable…)
Catégorie A :
Catégorie B :
Catégorie C :
Catégorie D :
Catégorie E :

Points attribués à l'arrivée des étapes
Catégorie A & B : 50, 35, 25, 18, 14, 12, 10, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 points pour les quinze premiers
Catégorie C : 25, 18, 12, 8, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 points pour les dix premiers
Catégorie D & E : 15, 12, 9, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 points pour les dix premiers

Points attribués aux sprints intermédiaires (TV, pour traguardo volante)
Catégorie A & B : 20, 12, 8, 6, 4, 3, 2 et 1 points pour les huit premiers
Catégorie C : 10, 6, 3, 2 et 1 points pour les cinq premiers
Catégorie D : 8, 4 et 1 points pour les trois premiers

Classement de la montagne

4e catégorie
3, 2 et 1 points pour les trois premiers au sommet

3e catégorie
7, 4, 2 et 1 points pour les quatre premiers au sommet

2e catégorie
15, 8, 6, 4, 2 et 1 points pour les six premiers au sommet

1e catégorie
35, 18, 12, 9, 6, 4, 2 et 1 points pour les huit premiers au sommet

Cima Coppi (le Stelvio, sur la 16e étape)
45, 30, 20, 14, 10, 6, 4, 2 et 1 points pour les neuf premiers au sommet

Sur quelle TV ?

En France, la chaîne L'Équipe diffusera pour la première fois le Giro, dont elle a acquis les droits de diffusion l'an dernier. Toutes les étapes seront bien évidemment retransmises en direct (prise d'antenne entre 13 et 14 heures, jusqu'à l'arrivée) et commentées par Patrick Chassé, Jérôme Pineau et Stephen Roche.

Plusieurs émissions spécialement dédiées à l'épreuve rythmeront la journée par ailleurs : rediffusion de l'étape de la veille chaque matin, «avant-course» de 20 minutes avant le début du direct, «après-course» une fois l'étape terminée (avec des débats et des réactions de coureurs par Claire Bricogne, sur place), puis un retour de 45 minutes sur les temps forts de la journée à 19 heures.

En Italie, c'est bien sûr la Rai qui diffuse le Giro. Et en Belgique, VRT (L'Équipe pour les francophones).

 

Présentation réalisée par Allezlasse, version originale à retrouver sur le forum de Velo-Club.net

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